Des services de sécurité ont mis la main à un groupe de 12 présumés bandits le week-end dernier à Goma, capitale du Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC. Dans le box d’arrêtés figure un officier de l’armée nationale, FARDC identifié comme l’un des principaux piliers de la bande, lors de leur présentation mardi 25 juin 2024 à la presse par l’autorité urbaine en présence du procureur de la République et de l’auditeur militaire.
D’après la cellule de communication de l’hôtel de ville, ces personnes ont été cueillies au cours des opérations de bouclage dénommées « safisha muji wa Goma », lancées dans le but de faire face à la criminalité devenue monnaie courante dans le chef-lieu de la province qui regorge actuellement des milliers de déplacés de guerre. Ils fuient les combats entre la coalition composée des soldats congolais et des jeunes patriotes aux rebelles du M23 appuyés par le Rwanda dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.
A en croire notre source, les bouclages ciblés et en bloc ont été menées ‘’d’un côté au camps militaire Katindo situé en plein Goma et dans d’autres quartiers de la ville, de l’autre’’. Sans toutefois révélé les noms et le grade du militaire, le Maire a alors laissé entendre que l’incriminé exploitait depuis un moment « les anciennes gardes du corps des hauts officiers mutés dans d’autres zones du pays ».
« Si les services peuvent boucler dans un camp militaire, qu’en sera-t-il dans d’autres endroits où vivent les civils ? », s’est interrogé le Maire, Colonel Kapend qui rassure « de la détermination des services de sécurité pour mettre un terme à la criminalité urbaine.
A noter que les 12 personnes sont désormais à la disposition de l’appareil judiciaire en vue d’infliger des punitions exemplaires aux coupables.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net
