Lors de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le président Félix Tshisekedi a fermement rejeté les accusations de bradage des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo (RDC) aux États-Unis, qualifiant ces allégations de « manipulations médiatiques » visant à saper le partenariat stratégique entre les deux nations.
Le 5 mai, au Fleuve Congo Hôtel, le chef de l’État a déclaré : « Jamais, au grand jamais, je ne braderai les richesses de la RDC », réaffirmant ainsi son engagement envers la souveraineté économique du pays. Cette déclaration intervient dans un contexte de débats publics intenses concernant les accords conclus avec les États-Unis, certains médias et acteurs de la société civile exprimant des inquiétudes quant à leur impact potentiel sur les intérêts nationaux.
Le président Tshisekedi a profité de cette occasion pour appeler les journalistes à faire preuve de rigueur, d’éthique et de loyauté dans le traitement de l’information. Il a souligné le rôle crucial des médias dans la consolidation de la démocratie et le développement du pays, les exhortant à privilégier l’intérêt général et la vérité des faits, tout en résistant aux pressions et aux manipulations.
Face à la propagation de fausses informations, notamment sur les réseaux sociaux, le président a insisté sur la nécessité de vérifier les sources et de lutter contre les « fake news » qui menacent la stabilité et la cohésion nationale. Il a également rappelé que l’exercice de la liberté de la presse s’accompagne de devoirs, notamment le respect des lois, de la vie privée et de la sécurité du pays.
Alors que le partenariat RDC–USA suscite des passions et des interrogations, le président Tshisekedi se positionne en défenseur acharné de la souveraineté nationale, déterminé à dissiper les fausses informations et à promouvoir une information objective et responsable.
Josué KALUBI
