Plus de 1400 journalistes tués dans le monde depuis 1992

Le 2 novembre de chaque année est marqué par la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), plus de 1 400 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions depuis 1992. Cela représente une moyenne de plus de 70 journalistes tués chaque année. Et malheureusement, dans la plupart des cas, les responsables de ces crimes restent impunis.


Décrétée officiellement par l’assemblée générale de l’ONU en 2013, cette journée vise à sensibiliser l’opinion publique sur la violence et les attaques perpétrées à l’encontre des journalistes dans le monde entier, ainsi qu’à demander aux gouvernements de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’impunité pour ces crimes.


L’impunité pour les crimes commis contre des journalistes est un problème majeur qui menace la liberté de la presse et la démocratie dans le monde entier. Les journalistes jouent un rôle crucial dans la société en informant le public et en faisant entendre les voix des citoyens. Lorsqu’ils sont attaqués ou tués pour leur travail, c’est toute la société qui en souffre.

Notons que, cette année, la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes met l’accent sur le rôle des femmes journalistes dans la lutte contre l’impunité. Les femmes journalistes sont souvent confrontées à des menaces et à des attaques spécifiques en raison de leur genre, en plus des risques inhérents à leur profession. Elles sont également moins susceptibles de bénéficier de mesures de protection et de poursuites judiciaires en cas d’attaque. L’inventaire des noms, connus ou moins connus, serait long et on se souviendra entre autres d’Anna Politkovskaïa, assassinée à Moscou en 2006.

En cette Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, il est important de rappeler que la liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être protégé. Les journalistes doivent être en mesure d’exercer leur métier sans crainte de représailles ou de violences. Et lorsque des attaques se produisent, il est crucial que les responsables soient tenus pour responsables.


Josué KALUBI/journaldesnations.net