Plus de 150 migrants ont été secourus samedi par des gardes-côtes au large des côtes libyennes alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée pour atteindre l’Europe, a indiqué dimanche la marine libyenne.
« Une patrouille des gardes-côtes de Tripoli a secouru samedi 152 migrants, dont 19 femmes et trois enfants, qui étaient à bord de deux embarcations pneumatiques », ont indiqué les gardes-côtes dans un communiqué sur leur page Facebook.
« Une première opération s’est déroulée à environ 20 milles nautiques au nord de Zouara », une ville côtière proche de la frontière avec la Tunisie et située à 100 kilomètres à l’ouest de Tripoli, selon le texte.
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La seconde a eu lieu à environ 200 milles nautiques au large de Garaboulli, à l’est de la capitale.
« En attendant l’arrivée de la patrouille des gardes-côtes, le pétrolier libyen Anouar avait déjà commencé le sauvetage car l’embarcation des migrants était en train de couler », ajoutent les gardes-frontières à propos de la deuxième embarcation.
Les gardes-côtes n’ont pas fait état de morts ou de disparus.
Les migrants, originaires de pays africains et arabes, ont été ramenés samedi soir à Tripoli avant d’être transférés dans un centre de rétention à Tajoura, en banlieue.
>> Lire aussi : La France gèle les avoirs éventuels de six trafiquants de migrants en Libye
Aucun détail n’a été fourni sur le point de départ des embarcations mais les passeurs organisent généralement les départs depuis l’ouest de la Libye, à destination de l’Italie située à quelque 300 km.
Pendant des années, les garde-côtes italiens ont coordonné depuis Rome toutes les opérations de secours dans la zone. Désormais, ils transmettent chaque signalement à Tripoli.
Ces derniers mois, les gardes-côtes libyens ont ainsi mené un nombre croissant d’opérations de secours, reconduisant ensuite les migrants en Libye, au grand dam des défenseurs des droits de l’Homme.
Fin 2017, un documentaire de la chaîne américaine CNN montrant des migrants africains vendus comme des esclaves avait provoqué l’indignation internationale.
>> Lire aussi : Des migrants vendus en Libye
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye, en proie au chaos et à l’insécurité, est devenue une plaque tournante de l’immigration clandestine vers les côtes européennes.
Le Conseil de sécurité a sanctionné jeudi six chefs de réseaux de trafiquants de migrants actifs dans ce pays, une première pour l’ONU à la valeur principalement dissuasive.
Le naufrage d’une embarcation transportant des migrants au large de la Tunisie voisine le week-end dernier a fait plus de 80 morts.
Avec AFP
« Une première opération s’est déroulée à environ 20 milles nautiques au nord de Zouara », une ville côtière proche de la frontière avec la Tunisie et située à 100 kilomètres à l’ouest de Tripoli, selon le texte.
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La seconde a eu lieu à environ 200 milles nautiques au large de Garaboulli, à l’est de la capitale.
« En attendant l’arrivée de la patrouille des gardes-côtes, le pétrolier libyen Anouar avait déjà commencé le sauvetage car l’embarcation des migrants était en train de couler », ajoutent les gardes-frontières à propos de la deuxième embarcation.
Les gardes-côtes n’ont pas fait état de morts ou de disparus.
Les migrants, originaires de pays africains et arabes, ont été ramenés samedi soir à Tripoli avant d’être transférés dans un centre de rétention à Tajoura, en banlieue.
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Aucun détail n’a été fourni sur le point de départ des embarcations mais les passeurs organisent généralement les départs depuis l’ouest de la Libye, à destination de l’Italie située à quelque 300 km.
Pendant des années, les garde-côtes italiens ont coordonné depuis Rome toutes les opérations de secours dans la zone. Désormais, ils transmettent chaque signalement à Tripoli.
Ces derniers mois, les gardes-côtes libyens ont ainsi mené un nombre croissant d’opérations de secours, reconduisant ensuite les migrants en Libye, au grand dam des défenseurs des droits de l’Homme.
Fin 2017, un documentaire de la chaîne américaine CNN montrant des migrants africains vendus comme des esclaves avait provoqué l’indignation internationale.
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Le Conseil de sécurité a sanctionné jeudi six chefs de réseaux de trafiquants de migrants actifs dans ce pays, une première pour l’ONU à la valeur principalement dissuasive.
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Avec AFP