Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) s’inquiète de la poursuite des bombardements contre le Hamas dans la bande de Gaza, œuvre de l’armée israélienne.
Conséquence : « demi-million de Gazaouis ne savent pas où rentrer à la fin du conflit en raison des destructions », alerte l’agence des nations-unies dans un communiqué mercredi.
« Beaucoup d’autres ne pourront pas y retourner immédiatement, en raison de l’ampleur des dégâts subis par les infrastructures environnantes, ainsi que du risque posé par les restes explosifs de guerre », a précisé le bureau dans son dernier rapport de situation relayé sur le site web officiel de l’ONU.
Le rapport détaillé rapporte un décompte de 69.000 logements détruits ou rendus inhabitables dans la bande de Gaza le 7 janvier. Ce qui donne un chiffre inquiétant de plus de 290.000 logements endommagés, selon des données du ‘’bureau des médias du gouvernement à Gaza’’, repris par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires.
Depuis le début du conflit, 90% des bâtiments scolaires de Gaza sont utilisés comme abris pour les personnes déplacées. Mais, ils ne sont pas épargnés par les frappes importantes, regrette OCHA. « Parmi eux, 135 écoles ont subi des dommages mineurs, 126 des dommages modérés, 99 des dommages importants et 12 ont été entièrement détruites », lit-on dans le document.
D’après l’OCHA, 1,9 million de personnes déplacées restent exposées à un risque élevé de maladies transmissibles en raison des mauvaises conditions de vie, notamment la surpopulation des sites de déplacés et le manque d’accès à des installations d’eau, d’assainissement et d’hygiène adéquates.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net
