Le gouvernement de la République Démocratique du Congo à travers le Vice-ministre de la santé publique se montre précis et clair face à un Prétendu marché d’organes à Kinshasa.
Devant les professionnels des médias ce lundi 10 juillet 2023, le Vice-ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Serge Emmanuel Holenn a déclaré que la RDC ne dispose pas encore des infrastructures adéquates pour ces genres de pratiques.
Répondant cette question qui continue de faire boule de neige à Kinshasa, Serge Holenn a balayé du revers de la main cette hypothèse et a tenu à rassurer la population kinoise.
En expert avisé, il fait savoir que la transplantation des organes demande une technologie très poussée. Le cas en espèce, le cœur par exemple, a une durée de survie de 4 jours seulement, les reins survivent 1 ou 2 jours. Conclusion du Dr Holenn: « la République Démocratique du Congo n’a pas des laboratoires pour assurer cette opération ».
Le Vice-ministre de la Santé publique précise sans détour : « Un trafic d’organes demande une infrastructure. Non seulement il faut avoir des infrastructures, il faut aussi avoir des gens expérimentés pour prélever les organes mais aussi les conditions de conservation et de transport. Et il faut savoir sur ces organes qui sont prélevés ont une vie limitée (…) Pour retirer un organe, ce sont des chirurgiens et des équipes entraînées. Et ça ne prend pas moins de 12 heures. Les gens ne savent pas de quoi ils parlent ».
Le vice-premier ministre de l’intérieur, Peter Kazadi, a lui aussi rassuré aux Kinois, que les services de sécurité n’ont reçu aucune notification relative au trafic d’organes à Kinshasa et même dans les provinces.
Francis OTSHUDI/journaldesnations.net