Quatre plumes s’éteignent en RDC: L’UNPC présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées.

L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) est plongée dans un deuil profond suite au décès brutal de quatre de ses membres, survenu en l’espace d’une semaine. Un drame qui secoue la corporation et laisse un vide immense au sein de la communauté journalistique congolaise. Ce deuil collectif touche au cœur même de la profession, rappelant les risques et les sacrifices souvent consentis par ceux et celles qui informent le public. En effet, ces pertes successives soulignent la vulnérabilité des journalistes, confrontés parfois à des situations dangereuses dans l’exercice de leur métier, comme le souligne le décès tragique de Jemimah Diane Mogwo, victime d’une agression.

Le premier décès, celui d’Eugène Ngimbi Mabedo, éditeur du journal L’Intermédiaire, a été annoncé le jeudi 20 novembre 2024. Il est décédé des suites d’une crise cardiaque, une disparition soudaine qui a choqué ses proches et ses collègues. Par ailleurs, la disparition de Claude-Constant Nyembwe Mutoka, figure emblématique de la presse écrite congolaise, a frappé la profession de plein fouet. Considéré comme l’un des patriarches de la presse, son décès, survenu ce dimanche 24 novembre à l’hôpital de Kintambo après une crise, marque la fin d’une ère. Son expérience et sa sagesse vont cruellement manquer à la profession.

De plus, deux autres journalistes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) ont également perdu la vie ce même dimanche. Jemimah Diane Mogwo, agressée par des « kulunas » le 12 novembre, a succombé à ses blessures le 24 novembre. Malheureusement, Médine Biankunzu Lubamba est décédée le même jour, à 16 heures, des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

00⁰Ces décès, survenus dans des circonstances aussi différentes, témoignent de la fragilité de la vie et des nombreux dangers auxquels les journalistes sont confrontés. Ces tragédies, qui se sont succédées à un rythme effroyable, ont profondément ébranlé l’UNPC et l’ensemble de la presse congolaise.

L’UNPC, par conséquent, présente ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées, et exprime sa solidarité à tous les journalistes touchés par ces pertes douloureuses. En ces moments difficiles, l’union et le soutien mutuel sont plus que jamais nécessaires pour surmonter cette épreuve collective.

L’organisation invite également tous les professionnels des médias à se rassembler et à rendre un dernier hommage à leurs confrères disparus. L’UNPC appelle à la solidarité et à la dignité dans l’organisation des obsèques.

Enfin, ces décès tragiques rappellent cruellement la nécessité d’une protection accrue des journalistes, un enjeu crucial pour la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. C’est une perte immense pour le pays. Le silence des armes ne saurait suffire ; il faut aussi protéger la plume.

Josué KALUBI / Jdn

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