La République Démocratique du Congo a atteint un cumul de plus de 11 mille cas suspects de Monkey Pox (variole du singe). Des chiffres communiqués vendredi 19 juillet 2024 au cours du conseil des ministres par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale.
La situation sanitaire liée à Monkey Pox reste alarmante dans des Zones de Santé issues des 23 sur les 26 provinces touchées.
« Le cumul de cas est de 11.166 cas suspects dont 450 décès soit une létalité de 4%, la province de l’Equateur étant la plus touchée », lit-on dans le compte-rendu signé par le Ministre de la communication et Médias, Patrick Muyaya, également porte-parole du gouvernement.
Face à cette flambée de nombre des cas, le ministère de la santé affirme avoir arrêté certaines actions de santé publique pour lutter efficacement contre cette maladie. Il s’agit entre autres : de « la prise en charge médicale, le suivi de contacts avec les Zones de Santé respectives, la promotion de la surveillance à base communautaire, etc. ».
La Mpox/variole du singe est une zoonose, c’est-à-dire une maladie transmise de l’animal à l’humain. La Mpox se transmet à l’humain à partir des rongeurs (par exemple, en Afrique, les écureuils de forêt ou rat de Gambie). Toutefois, le réservoir animal n’a pas encore été formellement identifié.
D’après une étude publiée en 2021 par l’Institut Pasteur, concernant la variole du singe en République centrafricaine, l’histoire génomique suggère de multiples introductions depuis des réservoirs animaux forestiers.
La transmission chez l’humain du virus Mpox, se fait :
• soit par contact direct avec des animaux infectés,
• soit par contact avec les lésions cutanées ou les fluides biologiques,
• soit de façon indirecte via des matériaux contaminés (comme la literie ou les surfaces).
• Elle pourrait peut-être se faire aussi via les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée.
« La fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue. Puis une éruption cutanée étendue apparaît (macules, papules puis pustules) », sont les premiers symptômes chez les malades atteints, selon les experts de la santé.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net