Initialement prévues le 19 juin 2024, les élections des bourgmestres ont été renvoyées à une date ultérieure, a annoncé la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Dans un communiqué parvenu à la rédaction du journaldesnations.net, l’institution a évoqué « des contraintes financières » comme motif du report, promettant de publier « un autre chronogramme opérationnel dans les meilleurs délais ».
Néanmoins, la CENI s’est empressée de rassurer l’opinion publique que « les candidatures déjà déposées restent valables ». De plus, le centre électoral a promis de publier « un autre chronogramme opérationnel dans les meilleurs délais », offrant ainsi un espoir de voir le processus électoral se dérouler dans un avenir proche.
Ce report soudain suscite de nombreuses interrogations. Les électeurs se demandent si les délais supplémentaires permettront à la CENI de surmonter ses défis financiers et d’organiser des élections transparentes et équitables. Certains craignent également que ce retard n’affaiblisse la démocratie locale et ne prolonge l’attente des citoyens pour une gouvernance plus proche de leurs préoccupations.
Bien que la CENI n’ait pas encore divulgué les détails du nouveau calendrier électoral, il est clair que les élections des bourgmestres font face à des obstacles qui nécessitent une résolution rapide. Un groupe de candidats a saisi l’Assemblée Nationale pour l’exhorter à contraindre le gouvernement à débloquer des fonds.
« Le motif invoqué par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) nous semble absurde, et nous soupçonnons une manœuvre cachée derrière ce report, dans le but de remettre en cause la légitimité des élections », a déclaré Jonathan Mazambi, conseiller municipal et candidat au poste de Bourgmestre Adjoint dans la municipalité de Ngiri-Ngiri à Kinshasa et porte-parole du groupe de candidats.
En dépit de ces défis, la CENI s’engage à trouver une solution dans les meilleurs délais, afin de permettre la bonne tenue des ses élections afin de renforcer la gouvernance de proximité. Les élections des bourgmestres représentent un moment important pour le développement démocratique du pays, et leur report souligne l’importance de veiller à ce que le processus soit mené de manière transparente et inclusive.
Josué KALUBI /journaldesnations.net