Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé officiellement, le lundi 9 décembre 2024, la Conférence sur la lutte contre la corruption à l’Hôtel Pullman, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Cet événement d’intérêt général a été organisé par l’Inspection Générale des Finances (IGF) en collaboration avec le Forum des Inspections Générales d’État et Institutions de Contrôle Assimilées d’Afrique (FIGE), sous le thème : « Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs ».
Dans son intervention, le secrétaire exécutif du FIGE, Hassan Issa Sultan, a remercié le président Tshisekedi pour avoir honoré de sa présence cette manifestation et a salué sa détermination à éradiquer le fléau de la corruption. Il a également félicité le travail remarquable accompli par l’IGF sous la direction de Jules Alingete Key. En ouvrant ces assises, le Chef de l’État a détaillé les effets néfastes de la corruption.
« La corruption constitue un frein cruel. Elle alimente l’injustice et creuse les inégalités. La corruption n’est pas une simple entorse administrative. Elle n’est pas un détail dans la gestion de la chose publique. Elle est une perversion morale et sociale, un affaiblissement insidieux de nos institutions », a précisé le Chef de l’État. Et de marteler : « Elle mine la crédibilité de l’État, sape la confiance mutuelle et brise l’élan même du développement. »
Le 9 décembre de chaque année, le monde entier célèbre la Journée Internationale de la Lutte contre la Corruption sous toutes ses formes.
La Journée Internationale de la Lutte contre la Corruption est une initiative lancée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2003. Cette journée a été instaurée pour sensibiliser le public à l’importance de la lutte contre la corruption et pour encourager les gouvernements, les organisations internationales et la société civile à agir contre ce fléau qui gangrène nos sociétés.
Le choix du 9 décembre n’est pas anodin : c’est la date à laquelle la Convention des Nations Unies contre la Corruption a été ouverte à la signature. Ce traité historique est le premier instrument international juridiquement contraignant qui aborde tous les aspects de la corruption, y compris la prévention, l’application de la loi et la coopération internationale.
La corruption a des conséquences désastreuses sur le développement économique, la démocratie et l’état de droit. Elle contribue également à la violation des droits humains, rendant ainsi la lutte contre ce phénomène essentielle pour bâtir des sociétés justes et équitables. En cette journée, les Nations Unies appellent à une coopération mondiale pour combattre la corruption et promouvoir des valeurs de transparence et d’intégrité.
Rédaction