Chaque année, le 20 novembre, la Journée Internationale des Droits de l’Enfant nous rappelle l’importance cruciale de protéger les plus vulnérables de notre société. Cette année, sous le thème « Place à la voix des enfants », la journée a été l’occasion pour le gouvernement congolais de mettre en lumière les défis persistants auxquels les enfants sont confrontés et de réaffirmer notre engagement collectif à garantir leurs droits fondamentaux.
Il est impératif, en effet, de créer un environnement sûr et protecteur pour permettre à chaque enfant de s’épanouir pleinement. De nombreux enfants, en effet, sont victimes d’exploitation, de violence et de négligence, privant ainsi des millions d’enfants de leur enfance et de leur avenir.
La Ministre du Genre, Famille et Enfant a joué un rôle central dans les commémorations de cette journée, lançant un appel pressant aux adultes pour qu’ils prennent leurs responsabilités et mettent un terme aux pratiques néfastes qui affectent les enfants. L’exploitation sexuelle des enfants, malheureusement trop répandue, a été particulièrement soulignée, ainsi que l’exploitation économique, la mendicité forcée, les servitudes domestiques, les mariages forcés, l’incitation à commettre des délits et les adoptions illégales. Ces fléaux, qui privent les enfants de leur dignité et de leurs droits, doivent cesser.
Par ailleurs, et malgré les efforts déployés, beaucoup d’enfants sont encore victimes de travail forcé, contraints de subvenir aux besoins de leur famille dans des conditions dangereuses et inhumaines. Ceci représente un obstacle majeur à leur développement et à leur épanouissement.
En outre, la Ministre du Genre, Famille et Enfant Léonnie Kandolo Omoyi, a profité de cette occasion pour encourager les enfants à poursuivre leurs études, soulignant l’importance de l’éducation comme un outil fondamental pour leur émancipation et leur avenir. « L’accès à une éducation de qualité est en effet primordial pour briser le cycle de la pauvreté et de l’exclusion, et pour permettre aux enfants de réaliser leur plein potentiel. De plus, l’accès à des soins de santé adéquats est un autre élément essentiel pour garantir leur bien-être et leur développement harmonieux », a-t-elle déclaré. Et de poursuivre : « Sans une attention particulière portée à ces besoins fondamentaux, les progrès dans la protection des droits de l’enfant resteront fragmentaires et limités ».
Pour conclure, la Journée Internationale des Droits de l’Enfant nous rappelle que la protection de l’enfance est une responsabilité collective. Il est donc nécessaire que le gouvernement, les organisations de la société civile, les familles et chaque individu s’engagent activement pour garantir que chaque enfant puisse grandir dans un environnement sûr, protecteur et stimulant, où sa voix est entendue et respectée.
L’avenir de notre société dépend de la capacité que nous avons à protéger nos enfants. En somme, il est temps d’agir, et il est temps d’agir maintenant. Il y a urgence à protéger l’avenir de notre pays.
Josué KALUBI