« Fake news, enjeux, défis et engagement des acteurs », une activité qui tombe à point nommé en ce 21ème siècle où, à cause des outils des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication-NTIC-, la diffusion des fausses informations commence à prendre des allures très inquiétantes.
Durant 4 heures, ce mardi 3 juillet, au Centre de ressources des médias dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, une grande représentation des journalistes avec à leur côté, le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication-CSAC-, de l’Union Nationale de la Presse du Congo-UNPC, de l’ong Journaliste en danger-JED-, du Recteur de l’Institut Facultaire des sciences de l’information et de la Communication-IFASIC- et autres experts, ont réfléchi sur les « fake news, » entendu fausses informations, en cette période où la RD-Congo est en plein processus électoral.
« Notre pays est dans un processus difficile. Nous pouvons faire en sorte que de fausses informations contenues dans les réseaux sociaux, ne puissent polluer nos médias traditionnels et ceux en ligne. Nous, en tant que régulateur, nous avons le mandat de veiller à la qualité des contenus que diffuse les médias sur toute l’étendue du pays », a laissé entendre le président du CSAC, Tito Ndombi, qui a, par la même occasion, lancé un vibrant appel aux journalistes leur demandant de recourir au respect d’éthique et et déontologie professionnelle.
Abordant ce sujet dans le même sens, le président de JED, Tshivis Tshivuadi, a souligné la nécessité de militer pour avoir une véritable liberté de presse dans un pays qui se veut démocratique.
Le Recteur de l’Ifasic, le professeur Munkeni, a quant à lui, demandé à l’UNPC d’user de son influence de catalyseur afin que le journaliste retrouve sa puissance d’antan dans l’exécution de son travail quotidien en tant que 4ème pouvoir.
Pour sa part, le président de l’UNPC, Kasonga Tshilunde, a déploré la non prise en compte des médias dans le budget national. Ce qui paraît un manque de considération à l’endroit des professionnels des médias.
Après, exposés et débats, quatre commissions ont été mises en place en vue de dégager des pistes de solution pour identifier et éviter les fake news dans les médias Rd-congolais.
Au terme de ces travaux , des recommandations ont été formulées à l’intention des potentiels acteurs dont les journalistes et les autorités du secteur des médias afin d’éviter cette pratique qui ne cesse de ternir l’image de la presse congolaise.
Dans un arrêté signé le 14 juin dernier par le Ministère de Communication et des Médias, ce dernier qualifiait de fakes news, la plupart d’informations relayées dans la presse Rd-congolaise.
Blaise PUALA