L’autorité de l’aviation civile de la République démocratique du Congo a obligé la compagnie Brussels Airlines à réduire ses fréquences de vol vers Kinshasa de sept à quatre par semaine à partir de ce lundi.
«Le nombre des fréquences hebdomadaires allouées à votre compagnie Brussels Airlines est réduit de sept à quatre à partir du lundi 5 février 2018 », a indiqué le directeur général de l’autorité de l’aviation civile, Jean Tshiumba Mpunga, dans un courrier adressé à la représentante de Brussels Airlines à Kinshasa.
L’Autorité de l’aviation civile avance comme justification l’absence « de réciprocité dans l’exploitation des services aériens internationaux entre la République démocratique du Congo et le royaume de Belgique ».
Jean Tshiumba invite Brussels Airlines à lui « soumettre sans délai, pour approbation, un nouveau programme d’exploitation.
Trouver des solutions pour des passagers
« On va trouver des solutions pour nos passagers. On regrette que nos passagers soient victimes évidemment », a réagi une porte-parole de la compagnie jointe par l’AFP à Bruxelles.
Depuis 2017, Brussels Airlines est passé sous le contrôle du groupe allemand Lufthansa, son actionnaire à 100%, après l’acquisition de l’intégralité des parts de cette compagnie aérienne. Une acquisition qui s’est opérée en deux étapes entre 2008 et 2017.
Un conseil d’administration programmé de longue date pour ce lundi pourrait d’ailleurs entériner des changements stratégiques au sein de Brussels Airlines. La compagnie devrait être totalement intégrée dans le pôle low cost du groupe Lufthansa, la compagnie Eurowings. La marque Brussels Airlines pourrait être orientée spécifiquement vers les vols africains, selon des sources proches du dossier.
Des tensions politiques
La tension politique entre Kinshasa et Bruxelles a été constatée depuis le mois de janvier.
Il y a deux semaines, les autorités congolaises avaient signifié à Bruxelles leur volonté de fermer la « Maison Schengen » de Kinshasa, sorte de consulat de l’Union européenne géré par la Belgique pour le compte de 17 pays membres de l’UE plus la Norvège.
Kinshasa avait aussi demandé à Bruxelles de mettre fin aux activités de son agence de développement ENABEL en RDC.
« La maison Schengen a dû suspendre ses activités », avait indiqué vendredi l’Union européenne, indiquant que les 18 pays concernés « restent ouverts au dialogue ».
L’ambassade de Belgique a mis en place un numéro de téléphone à la disposition des Congolais qui sollicitent un visa court séjour de trois mois. « On ne prend plus de dossier pour l’instant », indique-t-on à ce numéro.
«Le nombre des fréquences hebdomadaires allouées à votre compagnie Brussels Airlines est réduit de sept à quatre à partir du lundi 5 février 2018 », a indiqué le directeur général de l’autorité de l’aviation civile, Jean Tshiumba Mpunga, dans un courrier adressé à la représentante de Brussels Airlines à Kinshasa.
L’Autorité de l’aviation civile avance comme justification l’absence « de réciprocité dans l’exploitation des services aériens internationaux entre la République démocratique du Congo et le royaume de Belgique ».
Jean Tshiumba invite Brussels Airlines à lui « soumettre sans délai, pour approbation, un nouveau programme d’exploitation.
Trouver des solutions pour des passagers
« On va trouver des solutions pour nos passagers. On regrette que nos passagers soient victimes évidemment », a réagi une porte-parole de la compagnie jointe par l’AFP à Bruxelles.
Depuis 2017, Brussels Airlines est passé sous le contrôle du groupe allemand Lufthansa, son actionnaire à 100%, après l’acquisition de l’intégralité des parts de cette compagnie aérienne. Une acquisition qui s’est opérée en deux étapes entre 2008 et 2017.
Un conseil d’administration programmé de longue date pour ce lundi pourrait d’ailleurs entériner des changements stratégiques au sein de Brussels Airlines. La compagnie devrait être totalement intégrée dans le pôle low cost du groupe Lufthansa, la compagnie Eurowings. La marque Brussels Airlines pourrait être orientée spécifiquement vers les vols africains, selon des sources proches du dossier.
Des tensions politiques
La tension politique entre Kinshasa et Bruxelles a été constatée depuis le mois de janvier.
Il y a deux semaines, les autorités congolaises avaient signifié à Bruxelles leur volonté de fermer la « Maison Schengen » de Kinshasa, sorte de consulat de l’Union européenne géré par la Belgique pour le compte de 17 pays membres de l’UE plus la Norvège.
Kinshasa avait aussi demandé à Bruxelles de mettre fin aux activités de son agence de développement ENABEL en RDC.
« La maison Schengen a dû suspendre ses activités », avait indiqué vendredi l’Union européenne, indiquant que les 18 pays concernés « restent ouverts au dialogue ».
L’ambassade de Belgique a mis en place un numéro de téléphone à la disposition des Congolais qui sollicitent un visa court séjour de trois mois. « On ne prend plus de dossier pour l’instant », indique-t-on à ce numéro.
Avec radiookapi.net