Dans le communiqué officiel rendu public ce vendredi 27 juillet 2018, le Comité laïc de coordination -CLC- qui a également la mission d’assurer la mise en oeuvre des directives pastorales de l’Archidiocèse de Kinshasa sur le champ socio-politique, coupe court autour de l’information qui fait mouche, ce dernier temps, comme quoi l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo Passinya serait candidat à la présidentielle 2018. Et pour ce faire, une pétition a même déjà été lancée pour récolter les signatures en faveur de cet homme de l’église.
Laquelle action, faisant suite de sa désignation comme Administrateur de la République d’une quelconque transition sans Kabila. Cette proposition de la candidature du prélat, il sied de le souligner, émane de la Dynamique chrétienne pour l’unité et la démocratie-DCUD-, option soulevée lors de son point de presse tenu le vendredi 20 juillet dernier à l’hôtel Mayumbe.
Tout en remerciant le peuple RD-congolais pour cette marque de confiance à l’endroit de l’Archevêque métropolitain, le CLC a évoqué les différentes raisons qui ne permettent pas à ce grand pasteur de l’église, déjà chargé avec ses tâches pastorales, d’exercer cette fonction réservée aux laïcs.
Avant d’inviter les chrétiens et hommes de bonne volonté à ne pas se laisser distraire et à demeurer mobilisés en cette période des grands enjeux pour l’avenir de ce pays de Lumumba.
Le CLC a, par ailleurs, signifié que l’Archevêque de Kinshasa, également les évêques de la RD-Congo réunis au sein de la Conférence épiscopale nationale du Congo-CENCO-, ne cesseront de lutter pour l’instauration de l’État des droits en RDC, également pour l’application totale de l’accord du 31 décembre 2017 dit l’accord de la Saint-Sylvestre, qui a été, d’ailleurs, considéré comme le cadeau des évêques de la CENCO à la population congolaise. C’est en tout cas, l’essentiel de ce que l’on peut tirer de ce communiqué ci-dessous.
Par Blaise PUALA