Kinshasa, 25 sept. 2018 (ACP) le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CESAC), Tito NDOMBI a déclaré mardi, à Kinshasa, que les défis de régulation des médias en RDC sont énormes, avant d’inviter les journalistes congolais au professionnalisme.
Dans une intervention au cours d’un atelier sur le renforcement des capacités des journalistes de la paix et acteurs des droits de l’homme, Tito NDOMBI a présenté le tableau des médias congolais qui, a-t-il dit montrent qu’ils peuvent facilement être des instruments de haine et de division. Il a invité la presse à donner la parole à tout le monde, au nom du pluralisme. Pour lui, le travail de régulation est difficile dans le contexte actuel marqué par les affinités entre les médias et les personnages politiques. Cependant, a-t-il renseigné, les médias doivent jouer un rôle irremplaçable pour la sauvegarde de la paix, éviter des invectives et des attaques. Car le contexte congolais avec plus de 500 chaines de Télévision, plus de 600 stations de radio et 600 publications, tous des médias qui ont des accointances avec les hommes politiques.
Pour sa part Oumar SAMARE, du Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’homme a parlé du rôle et des devoirs des journalistes, promoteurs et reporters des droits humains.
Le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Kasonga TSHILUNDE a annoncé la tenue des ateliers de formation pour les journalistes à la veille des élections, tandis que Mme Christiane EKAMBO, présidente de l’AJCP a circonscrit l’idée de création de l’Association des journalistes congolais pour la paix (AJCP), dont elle est la présidente.
L’atelier de renforcement des capacités des journalistes de la paix et acteurs des droits de l’homme s’est déroulé en marge de la célébration le 21 septembre 2018 de la journée internationale de la paix, avec comme thème le « Droit à la paix, 70 ans après la déclaration universelle des droits de l’homme. »
Dans son message, le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC, David GRESSLY a insisté sur le rôle du journaliste et la compréhension des manifestations pour la paix.
ACP/NKIERE