L’Unicef exige la libération immédiate et inconditionnelle d’au moins 13 enfants des mains des assaillants. Ces derniers auraient été enlevés la semaine dernière au cours d’une incursion des présumés rebelles ougandais de l’ADF, les forces démocratiques alliées, dans la localité de MAKUNGWE du territoire de Beni non loin de Butembo, au Nord-Kivu, en l’Est de la République Démocratique du Congo.
Les enfants pris en otages sont estimés à 11 garçons et deux filles. Ils sont âgés de 12 à 14 ans, selon l’Unicef dans un communiqué de presse parvenu ce lundi à journaldesnations.net. Dans ce document, l’organisation qui milite pour le respect des droits de l’enfant rappelle qu’au moins 24 personnes avaient été tuées, dont une jeune fille de 13 ans et cinq femmes, à part des maisons brûlées et saccagées, à l’issue de l’attaque meurtrière attribuée aux combattants de l’ADF, très actifs dans la région de Beni depuis des années.
Ils sont, d’ailleurs responsables des massacres des milliers de personnes au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces sous état de siège, c’est-à-dire une administration militaire à dater de juin 2021 dans l’objectif de mettre un terme au cycle infernal des violences et des conflits. Tout en condamnant cet incident sécuritaire, l’Unicef déplore le fait que les enfants enlevés soient traités de manière inhumaine. C’est pourquoi, leur libération immédiate est exigée.
« Le principe selon lequel les enfants n’ont pas leur place dans les conflits armés et doivent être à l’abri de la violence et des enlèvements est inscrit dans le droit international telle que la Convention relative aux droits de l’enfant et constitue une violation grave des droits de l’enfant en situation de conflit armé », table l’Unicef.Au cours de ces violences, au moins sept enfants – âgés de 9 à 12 ans – ont été séparés de leurs parents. L’Unicef et ses partenaires prennent soin de ces enfants et s’efforcent de les réunir avec leurs familles le plus rapidement possible, chute le communiqué. Aucune communication, à l’instant, de la part des autorités sécuritaires, à ce sujet.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu/ journaldesnations.net