RDC-Mpox : 479 personnes  déjà vaccinées à Kokolo à Kinshasa mais le nombre des cas confirmé ne cesse d’accroître

A Kinshasa, la zone de santé de Kokolo a atteint un cumul de 479 personnes vaccinées contre le virus Mpox située dans la Province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Il s’agit des patients listés comme des contacts d’un malade testé positif, apprend-t-on du Ministère de la Santé via son compte X.

A en croire la même source, le pays ne cesse de notifier des nouveaux en dépit de la baisse « du taux de létalité de 0,3 % à 0,21% entre la semaine 45 et 46 soit du 11 au 16 novembre 2024 ».

Au cours de la semaine épidémiologique 46 par exemple, « 478 cas suspects ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire national parmi lesquels 56 sortis positifs à la maladie ».

Avec ces chiffres, la RDC a franchi la barre de 45 902 cas suspects rapportés. A l’issue des tests, « 10 309 personnes ont été déclarées porteuses du virus, dont 1 160 décédées », selon le rapport épidémiologique qui couvre la période entre la semaine 34, consulté par journal des nations.net.

Des experts de la santé définissent la variole simienne (mpox) comme étant une maladie contagieuse causée par un virus d’origine animale. Le « Monkeypox » en anglais, est caractérisé par des éruption cutanées sévères. Les personnes contaminées manifestent des symptômes tels que : « une forte fièvre soudaine, des boutons remplis de liquide ou de pus qui se dessèchent pour former des croûtes, ainsi que des douleurs musculaires».

Au sujet de la transmission, les experts incriminent le contact étroit avec un animal, une personne ou des matériaux contaminés. « La mpox se propage de personne à personne par contact avec des gouttelettes respiratoires infectieuses, des lésions cutanées ou des objets contaminés », expliquent-ils.

A propos de la prévention, l’hygiène est vivement recommandée. A cela s’ajo9ute le vaccin déjà disponible dans plusieurs pays, notamment la RDC. C’est notamment le vaccin MVA-BN utilisé pour vacciner les adultes à haut risque de contamination dans les zones de santé touchées.

Djiress BALOKI/ Nord-Kivu

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