RDC: parmi les amnistiés, Huit Mulongo bénéficie d’une libération conditionnelle

 
Trente personnes poursuivies pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques, viennent d’être amnistiées. Le ministre RD-congolais de la Justice Alexis Thambwe Mwamba qui indique avoir signé un arrêté les amnistiant, dit avoir ordonné leur libération.
Dans le même registre, l’ancien directeur de cabinet de Moise Katumbi, le professeur Huit Mulongo est déclaré « libre ». Il pourra aller se faire soigner où il voudra, a annoncé ce jeudi 22 février à la presse le ministre Thambwe Mwamba, précisant cependant qu’il s’agit d’une libération conditionnelle.
Arrêté depuis avril 2016, Huit Mulongo a été condamné quatre mois plus tard  à trois ans de prison et au payement de 250 000 francs congolais (environ 250 dollars américains) des frais d’instance. L’ancien directeur de cabinet de Moïse Katumbi était accusé de détention illégale d’armes à feu et de minutions.
Diomi et Muyambo, pas libérables
Au cours du même point de presse, le ministre de la Justice est revenu sur les cas des opposants en détention Eugene Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo, présentés par l’opposition comme des détenus politiques.
A en croire M. Thambwe, les deux détenus ne sont pas libérables pour la simple raison qu’ils ont été condamnés pour des infractions «de droit commun».
«Si nous libérons l’un, il faut pouvoir libérer tous les autres prisonniers qui étaient condamnés pour les mêmes faits. Et ça, ça serait justice» s’est défendu le ministre.
Eugène Diomi Ndongala avait été condamné en 2014  à 10 ans de prison. L’opposant congolais était poursuivi pour viols sur mineures, des faits qui se seraient produits en juin 2012 à Kinshasa.
Par contre, Jean-Claude Muyambo purge depuis 2017 la peine de 5 ans de prison. Il a été reconnu coupable d’abus de confiance dans l’affaire du conflit immobilier qui l’opposait au sujet grec Alexandros Stoupis.
Avec Radiookapi

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