Une cinquantaine des civils ont été tués dimanche et lundi 14 mars dans le territoire d’Irumu, dans la Province de l’Ituri (RDC). Les acteurs de la société civile locale attribuent ces massacres aux combattants ougandais des forces démocratiques alliées (ADF), très violents et actifs dans la zone.
Les entités ciblées sont entre autres : Carrière, Apakulu, Apamayaya, Epanza et Kimautu de la chefferie des Walese Vonkutu.
« Ce dimanche 13 mars, nous avons perdu les populations civiles dans le village de Bwanasura. Quatre sous localités ont été attaquées par ces rebelles ougandais de l’ADF. Au niveau de carrière on a perdu 8 civils, à Pakolu 4 civils, à Pamayaya 2, et Kimahotu 5, c’est encore un bilan provisoire », relate Christophe Munyanderu, coordonnateur de la convention pour le respect des droits humains (CRDH).
Pour ce lundi, les assaillants ont attaqué les villages Ndimo et Apende du même territoire.
« Nous venons de comptabiliser au moins 18 corps des populations civiles. C’est encore un bilan provisoire, et au niveau de Apende 15 civils. Donc, au total on comptabilise au moins 52 civils tués entre dimanche et ce lundi », ajoute cet activiste.
Ces exactions se commettent en dépit des opérations militaires conjointes menées par des forces armées congolaise et ougandaise contre les rebelles de l’ADF au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces également sous l’état de siège, une mesure sécuritaire instaurée par le chef de l’Etat en vue de faire face à l’insécurité sans nom dans cette partie du pays.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations