« Huit tests effectués chez des cas suspects de Bikoro se sont révélés négatifs. Ces cas ont ainsi été re-classifiés non cas et ont été retirés du tableau récapitulatif », explique le Dr Oly Ilunga.
Au même moment, « quatre nouveaux cas » se sont ajoutés à Iboko un village de la région de Bikoro et quatre autres nouveaux cas à Wangata, quartier de Mbandaka, parmi lesquels les trois testés positifs au virus Ebola, poursuit-il.
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« Au total 43 cas de fièvre hémorragiques ont été signalés dans la région (de l’Équateur) dont 17 confirmés, 21 probables et 5 suspects », affirme le communiqué.
Mbandaka, ville de 1,2 million habitants, et Bikoro (200.000 habitants), sont situées à respectivement 700 et 600 km au nord de Kinshasa.
Vendredi, le gouvernement avait annoncé avoir activé le plan de riposte contre cette épidémie « de portée nationale et internationale » tandis que l’OMS a considéré que l’épidémie actuelle ne constituait pas une urgence de « portée mondiale ».
Dans son dernier bilan, l’OMS faisait état vendredi d’un total de 45 cas, dont 25 décès.
Le 8 mai, le gouvernement congolais avait confirmé la neuvième épidémie enregistrée dans le pays depuis l’apparition de la maladie sur le sol congolais en 1976.
La dernière remonte à 2017. Rapidement circonscrite, elle avait fait officiellement quatre morts.
Dans l’épidémie actuelle, les cas avaient jusqu’à présent été uniquement recensés dans la région de Bikoro, zone rurale très difficile d’accès à la frontière avec le Congo-Brazzaville.
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L’OMS va envoyer 7.540 doses d’un vaccin expérimental. Les autorités ont affirmé avoir réceptionné 5.400 doses de vaccin contre Ebola.
L’épidémie d’Ebola la plus violente de l’histoire a frappé l’Afrique de l’Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11.300 morts sur quelque 29.000 cas recensés, à plus de 99% en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. L’OMS avait alors été vivement critiquée pour la lenteur de sa réaction.
Avec AFP