Dépêchés à Bali en Indonésie, le ministre Julien Paluku de l’industrie et le Vice-premier ministre, ministre de l’environnement, Ève Bazaïba ont pris part au Sommet du G20 qui réunit les grandes économies mondiales. Grâce au pouvoir qu’ils ont pour leur forêts dans la réduction du dérèglement climatique, la RDC, le Brésil et l’Indonésie ont fait front commun à travers la signature, ce 14 novembre 2022 à Bali, d’un accord leur permettant de faire le contrepoids et réclamer la compensation des plus grands pollueurs du climat.
Lors de la Cop-27 déjà à Charm El-Cheikh, Julien Paluku Kahongya avait prêché la République Démocratique Démocratique du Congo comme une meilleure destination au monde pour l’industrie des batteries électriques grâce à ses minerais stratégiques dont le Cobalt, le lithium, manganèse et le nickel.
Dans son plaidoyer sur la RDC comme pays solution dans la transition énergétique et écologique, Julien Paluku faisait savoir aussi que celle-ci ne peut être possible sans la prise en compte de la RDC avec ses forêts, ses minerais importants pour la fabrication des précurseurs et des batteries électriques.
Par ailleurs, le combat mené par la délégation congolaise à Charm El-Cheikh était celui de voir la RDC devenir un interlocuteur important pour le changement climatique.
A ce sujet, le fonds vert qui circule à travers le monde ne doivent pas aller ailleurs si ce n’est en RDC. A ce propos, cet accord tripartite permettra à ces pays forestiers de tirer profit de manière juste et équitable de leurs forêts en vue de conjuguer la préservation, l’atténuation de la crise climatique et le développement durable des peuples autochtones, fait savoir les services du ministère de l’industrie.
Nibez/ journaldesnations.net