Évaluer en aval ce qui a été réalisé en amont, plus d’une année plus tôt, tel est l’objectif poursuivi par les journées d’échanges des femmes de la presse écrite initiées par l’association congolaise des femmes de la presse écrite (Acofepe).
Durant deux jours, ce du 21 au 22 octobre, environa 40 femmes des médias répartis en deux groupes se sont relayés au centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa. Une activité qui s’est déroulée avec l’appui financier de l’Agence Suédoise de Coopération Internationale de Développement (SIDA en anglais), et l’assistance technique d’Internews.
Ces réunions s’inscrivent dans le cadre de l’évaluation de la formation suivie en amont en juin 2020, sur les techniques du Journalisme Web et la Gestion éditoriale, avec approche Genre.
Sous la conduite des facilitatrices, Christiane Ekambo, formatrice en journalisme Web et gestion éditoriale ainsi que Marie-France Ngindu experte en genre de l’Ucofem, les femmes des médias ont mesuré leur performance au sein de leurs rédactions respectives.
Elles ont noté des avancées notoires dans l’exercice de leur profession: – maitrise des outils du journalisme web, appropriation du leadership féminin, détermination à promouvoir le genre au sein de leur rédaction. Ensemble, elles ont décelés quelques éléments incitatifs à l’émergence de la femme au sein des rédactions à savoir: l’ambition, la détermination, la recherche, le coaching et le renforcement des capacités.
Au terme de ces réunions d’évaluation, quelques recommandations ont été formulées: l’instauration régulière des journées d’échanges et l’initiation dans un bref délai d’une formation sur la photographie pour renforcer les outils du journalisme web.
Prenant la parole lors de la clôture de ces journées d’échanges, la présidente de l’Acofepe,Grâce Ngyke a rappelé les missions de sa structure. « L’Acofepe vise à améliorer la place et le rôle des femmes au sein des rédactions, en renforçant leurs capacités pour qu’elles accèdent à des postes de responsabilités », a-t-elle déclaré. Elle a invité les femmes journalistes de ce secteur à jouir d’un leadership fort pour bouleverser la donne en se hissant aux postes de commandement.
Christelle LABU
