Le président Félix Antoine Tshisekedi a lancé les assises de la table ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Il a donné ce lundi 14 août des directives pour l’orientation de ce cadre d’échanges devant des multiples personnalités rassemblées au palais du peuple. Les conciliabules sur l’état de siège prennent fin ce mercredi 16 août 2023.
Dans sa prise de parole le chef de l’État a fait savoir que « Ce régime n’a pas vocation à s’éterniser mais, il demeure le cadre approprié et compatible avec la nature des opérations déployées sur le terrain. », dit le chef de l’État.
En retour, le président Félix Tshisekedi demande aux participants à ces assises devant l’évaluer « de préserver les acquis générés par cette mesure exceptionnelle ».
Il les appelle à « une réflexion approfondie de sa gouvernance actuelle ».
Le président de la République montre sa détermination à vouloir tranquilliser définitivement le Nord-Kivu et l’Ituri.
Il profite de l’occasion pour lancer un appel aux fils du pays qui sont encore engagés dans des groupes armés de saisir cette dernière chance pour quitter une fois pour toute les groupes armés qui mettent en trouble la paix du Nord-kivu et de l’Ituri.
L’état de siège est en vigueur dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu depuis mai 2021. Sur terrain, des voies se sont élevées à plusieurs reprises pour exiger la levée de cette mesure qui pour certains n’a fait qu’aggraver la crise sécuritaire.
Les alternatives diplomatiques actuellement sur table peinent à produire des résultats. Tous les yeux sont braqués sur les présentes assises pour redefinir l’avenir de l’état de siège.
Convoquée par le premier ministre sur ordre du président du chef de l’état, cette table ronde consultative connait la participation au niveau institutionnel des délégués dûment mandatés du président de la république, de l’Assemblé national, Sénat, du Gouvernement, du pouvoir judiciaire, des Assemblées provinciales, des Gouvernements provinciaux et du pouvoir coutumière.
Au niveau de la société civile, les délégués dûment mandatés des confession religieuses, des diverses Organisations et Associations reconnues, ceux de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) ainsi que les Experts.
Josué KALUBI/ stagiaire