La persistance des combats entre les forces armées de la RDC et le M23 soutenu par le Rwanda sur le sol congolais, selon Kinshasa, préoccupe également le Président de la commission de l’Union Africaine (UA).
Dans un communiqué ce lundi 11 juin, à partir d’Addis Abeba, Moussa Faki Mahamat prêche : « la cessation immédiate de toutes formes de violences par tout groupe armé et de toute activité militaire présentant une quelconque menace pour l’un ou l’autre de la République du Rwanda et de la RDC ».
Sur les lignes de front notamment dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC, les forces armées congolaises ont attesté le soutien de Kigali au M23, une rébellion défaite dans la même zone en 2012. Une accusation rejetée par les autorités rwandaises.
Pour le président de l’UA : « les deux pays frères doivent résoudre tout différend par le dialogue et la concertation fraternelle offerts par les mécanismes régionaux ». C’est le Président angolais, Joao Lourenço qui a été choisi pour la cause par l’UA dans le but de réconcilier les deux pays voisins.
Lundi 13 juin, la cité de Bunagana est finalement passée sous le contrôle du M23 après des affrontements de dimanche dernier dans ses périphéries. « Les soldats congolais se sont retirés de la cité sans combats. Ils ont traversé vers l’Ouganda. Les rebelles bien armés contrôlent Bunagana. La population a fui », témoigne à journaldesnations.net un journaliste dans le Rutshuru. A l’instant, aucune communication de l’armée congolaise à ce sujet.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net