Washington: La Voix de l’Amérique parle de la participation de la femme dans la presse congolaise

Christiane Ekambo, éditrice du « Journal des Nations« 

Il y a une légère augmentation de la présence des femmes au sein des entreprises de presse en RD-Congo. L’ éditrice du « Journal des Nations« , Christiane Ekambo a fait le tour d’horizon de la situation de la femme journaliste dans son pays au cours de l’émission Le Monde au Féminin-LMF- de Nathalie Barge à Washington sur la Voix de l’Amérique-VOA.
À l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication -ifasic- , la plus grande école de formation des hommes et femmes en journalisme, a un taux élevé de 70 % des jeunes filles. Selon le rapport 2016 du Monitorage sur le Genre dans les médias RD-congolais présenté par l’Union des femmes des médias-Ucofem-, sur 4.711 personnes travaillant dans les médias, 1.540 sont des femmes soit 33,6%.
Selon Christiane Ekambo, l’évolution de la participation féminine dans l’équipe dirigeante est assez timide. Dans son étude, l’Ucofem signale cette présence féminine à un taux très faible de 19%. Parlant du sexisme dans les médias, l’éditrice du « Journal des Nations » estime que le problème de harcèlement sexuel est un fléau réel qui existe également au sein des différentes entreprises. Pour le cas qui nous concerne en RD-Congo:  » Nous n’avons pas la culture de dénoncer ces abus contrairement aux pays développés où ça devient comme une mode de cette époque  » a-t-elle renchérit.
Elle a fait aussi mention de sa participation à une étude de de Fonds des nations unies pour la population -Unfpa- sur les femmes pygmées du Congo Brazzaville communément appelés « indigènes ». Aujourd’hui, cette appellation a été banie et remplacée par le terme « autochtones ». Les Nations unies à travers l’Unfpa analysent l’intégration de la femme pygmée au Congo Brazzaville et Christiane déclare que malgré les multiples efforts en ce qui concerne notamment la maternité, la femme pygmée subit encore la stigmatisation et elle a encore du mal à s’ouvrir à la modernité.
Journal des Nations

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