Après 3 ans d’exile en Belgique, Salomon Kalonda, le conseiller spécial de Moïse Katumbi Chapwe, patron de la plateforme politique, «Ensemble», n’a pas pu malheureusement regagner son pays lundi 20 mai dernier comme prévu.
Cela serait dû, selon la déclaration d’Olivier Kamitatu, un autre proche de Katumbi, à la lenteur caractérisée de l’administration congolaise de traiter de façon inéquitable les citoyens congolais.
À l’instar du régime de Kabila qui avait taxé Katumbi d’italien avant de le qualifier ensuite de Juda, le Secrétaire Général de l’UDPS, parti au pouvoir a clairement déclaré sur Top Congo FM : «Salomon Kalonda est détenteur de la nationalité belge, il ne peut avoir le passeport congolais que s’il renonce à sa nationalité belge».
Ces propos d’Augustin Kabuya prouvent à suffisance qu’il s’agit du refus d’octroi et non de la lenteur administrative comme l’auraient pensé d’aucuns, entre autres Kamitatu, ce membre du G7.
Selon une source qui s’est confié à Journal des Nations, le conseiller Kalonda n’est rien d’autre que victime de règlement de compte de la part du Chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi.
À en croire cette même source, la procédure avec le Président du TP Mazembe, se veut que tout celui qui entend percevoir une quelconque somme d’argent de lui, doit impérativement passer par le conseiller Kalonda. C’est ça ou rien!
Et dans le temps, un jour, comme tout citoyen congolais, Félix Tshisekedi, alors Président de l’UDPS, devait retirer de l’oseille auprès de Kalonda, au nom de Katumbi. Partant d’une petite incompréhension qui s’était créée, Félix Tshisekedi a été engueulé tel un enfant par Kalonda Idi. C’est donc de là que tout serait parti, selon cette révélation. C’est ce qui serait à la base de ce refus de passeport à l’encontre de Salomon Kalonda, d’après notre source.
René KANZUKU