Les députés de l’opposition membres de la commission Politique, administrative et juridique (PAJ) ont décidé vendredi 1er décembre de suspendre leur participation aux travaux d’examen approfondi, par cette commission, du projet de loi électorale. Ces députés pensent en effet que ce texte est susceptible d’institutionnaliser la fraude électorale, éliminer certains acteurs politiques du processus, comme Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba et Franck Diongo.
Au cours d’un point de presse, le député Toussaint Alonga de la nouvelle dynamique de l’opposition et membre de la commission PAJ, a dénoncé cinq dispositions liberticides contenues dans ce projet de loi.
«Premier blocage, c’est l’exclusion de certaines catégorie des Congolais, qui ne pourront plus prendre part aux élections. Quand vous prenez l’article 105, on a élargi les séries de condamnations, alors que la constitution parle seulement de condamnations pour une infraction intentionnelle », a-t-il indiqué.
Un autre problème évoqué concerne la caution de 800 000 francs congolais (516 dollars américains) exigée pour chaque candidat, que M. Alonga estime exorbitant.
Avec radiookapi.net
Ecoutez Toussaint Alonga ici :
Au cours d’un point de presse, le député Toussaint Alonga de la nouvelle dynamique de l’opposition et membre de la commission PAJ, a dénoncé cinq dispositions liberticides contenues dans ce projet de loi.
«Premier blocage, c’est l’exclusion de certaines catégorie des Congolais, qui ne pourront plus prendre part aux élections. Quand vous prenez l’article 105, on a élargi les séries de condamnations, alors que la constitution parle seulement de condamnations pour une infraction intentionnelle », a-t-il indiqué.
Un autre problème évoqué concerne la caution de 800 000 francs congolais (516 dollars américains) exigée pour chaque candidat, que M. Alonga estime exorbitant.
Avec radiookapi.net
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