Lors de la tenue de sa matinée politique couplée avec sa sortie officielle, réunissant près de 3000 jeunes kinois venus de différentes communes, le Groupe stratégique des jeunes pour le développement -GSJD- a confirmé son appartenance à l’idéologie politique du Président de la République Joseph Kabila. Devant le garant de la commune de Limete, ce groupe des jeunes stratèges a également manifesté son soutien total à la vision du Président RD-congolais, celle de faire de la RD-Congo un pays émergent à l’horizon 2030. La Foire internationale de Kinshasa -FIKIN- a servi de cadre pour cette grande activité de la jeunesse RD-congolaise qui a eu lieu le samedi 23 décembre 2017. Dans son adresse, le coordonnateur du GSJD Dady Tshisuaka a fait une démonstration des faits sur le bilan de Kabila de 2001 à 2017. Il a, entre autres axé son speech sur la stabilité politique, économique et sociale des institutions depuis 16 ans. »Jamais les institutions républicaines n’avaient été aussi stables depuis l’indépendance en 1960. Elles ont connu des moments des ruptures régulières avec les secousses historiques à chaque période dans les pleurs, dans la douleur, dans la sueur et dans le sang », lâche Tshisuaka, avant d’ajouter un peu plus loin : »L’histoire politique retiendra également que notre pays n’avait pas organisé des élections générales et au suffrage universel sur toute son étendue depuis son indépendance. Dans l’esprit du pacte républicain, sous la houlette du Président Joseph KABILA, le pays a connu deux élections en un temps record ». Ci-dessus le discours intégrale du coordonnateur du GSJD:
DISOURS DU COORDONNATEUR NATIONAL
DU GROUP STRATEGIQUE DES JEUNES POUR LE DEVELOPPEMENT
Honorables Députés,
Honorables sénateurs,
Monsieur le Bourgmestre de la Commune de Limete,
Mesdames et Messieurs les Présidents des partis politiques,
Mesdames et Messieurs les Présidents, cadres et militants des mouvements citoyens,
Mesdames et Messieurs cadres et militants du GSJD,
Mesdames, messieurs,
Chers compatriotes,
Au nom du Groupe de Stratégique des Jeunes pour le Développement, GSJD en sigle, je tiens personnellement, en ma qualité de Coordonnateur National, à vous remercier pour votre présence remarquable dans cette salle mythique de la Foire internationale de Kinshasa en ce jour mémorable de notre marche en tant que mouvement d’action civique en République Démocratique du Congo.
Pour cette date historique, le GSJD a souhaité impliquer toute la jeunesse républicaine à sa naissance politique autour de la réflexion sur le bilan politique du Président Joseph KABILA de 2001 à 2017 exprimé dans la stabilité institutionnelle et projetée à l’horizon 2030.
Chers compatriotes,
Notre mouvement n’a pas choisi de soutenir uniquement un personnage politique ;
Notre groupe n’a pas jeté son dévolu sur le garant de la Nation et Président de la République ;
Notre dynamique n’est pas un fan club exprimant un soutien ponctuel pour les dividendes immédiats ;
Notre lutte n’est pas l’expression de la volonté d’une jeunesse disposée au recrutement politique d’un personnel politique devenu professionnel ;
Mais le GSJD est réellement un cadre d’action civique qui apporte un soutien au bilan politique incarné dans la stabilité politique, économique et sociale de nos institutions depuis 16 ans contrairement à l’instabilité institutionnelle vécue sous la première et deuxième République.
Jamais les institutions républicaines n’avaient été aussi stables depuis l’indépendance en 1960. Elles ont connu des moments des ruptures régulières avec les secousses historiques à chaque période dans les pleurs, dans la douleur, dans la sueur et dans le sang.
C’est pourquoi, il est pour nous utile de rappeler cette histoire aux jalons chaotiques et constitutions chancelantes pour comprendre les mobiles de notre soutien au Président Joseph Kabila et de son apport dans notre histoire immédiate sur les plans politique, économique et social au profit du peuple congolais en 16 ans de pouvoir.
Chers compatriotes,
SUR LE PLAN POLITIQUE
Joseph KABILA, entre courage et abnégation
A l’âge de 29 ans, les responsabilités politiques de premier rang ne peuvent être acceptées sans courage et abnégation. Le Président Joseph KABILA a fait preuve d’un sang-froid dans un environnement tumultueux et hostile qui ne lui a pas donné la chance de stabiliser un pays divisé et déchiré par les seigneurs de guerre.
Disposé, Déterminé, Discipliné et Discret, il a privilégié la paix pour la réunification du pays à l’image d’un Puzzle dont les portions étaient détenues par les rebellions. Cet acte patriotique dénote d’un sens élevé pour la République.
Joseph KABILA, la fin de la guerre, l’accord de Sun City et l’unité du pays
« J’irai partout où se négocie la paix pour le Congo » avait-il lancé.
De 1998 à 2003, la RDC avait connu sur son territoire, plusieurs commandements armés, plusieurs administrations, plusieurs gouvernances politiques avec des familles divisées, des fonctionnaires pris en otage à l’est sans possibilité de joindre Kinshasa, un pays simplement balkanisé aussi bien sur les plan politique, économique et social. Les stigmates de cette situation se font encore sentir dans notre chaire congolaise et au sein de nos familles.
Volontaire et disponible, il a tracé le chemin de la paix à l’exemple de Jésus Christ sur son chemin de croix. Il s’est ainsi promené à travers l’Afrique au risque de sa vie pour rencontrer la paix devenue chère aux milliers des congolais fatigués des années d’instabilité et de chaos politique.
A chaque round des négociations, Joseph KABILA n’a pas hésité à faire des concessions qui seront concrétisées à Sun City avec l’exécution d’un schéma inédit de 1+4, seule condition pour l’unité nationale, tel un acte d’humilité qui sera éternellement salué dans l’histoire politique du Congo de génération en génération.
Joseph KABILA et le Pacte républicain de Sun City
Dans une République, on ne peut penser DEMOCRATIE, sans évoquer la constitution avec ces principes fondamentaux que sont : le pouvoir au peuple, pour le peuple et par le peuple d’une part et la séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judicaire d’autre part. Jamais la paix obtenue à Sun City ne saurait être palpable sans un pacte républicain exprimé dans la constitution de la République.
Depuis 1960, jamais une constitution en RDC n’avait été aussi stable après 14 ans.
Chers compatriotes,
Il faut nous rappeler que la question constitutionnelle a pleinement occupé la meilleure partie du conflit politique en République Démocratique du Congo depuis 1960. Dans l’étude de l’histoire du conflit politique, la constitution congolaise sera toujours l’objet et le sujet principal d’analyse.
Ainsi, la première expérience connue est celle de la constitution de Luluabourg en 1964, suivie de la constitution révolutionnaire du 24 juin 1967 dont les stigmates de la concentration des pouvoirs (état unitaire au régime présidentiel, un parti unique et un parlement monocaméral) sont encore ressentis dans la gestion institutionnelle. A la suite des révisions multiples, viendra l’avènement de l’acte constitutionnel de la transition d’avril 1994, constitution de la transition issue de la Conférence Nationale Souveraine.
Cette longue transition de 1990 à 1997, interrompue par le décret-loi de mai 1997 issu de l’AFDL, connaîtra également un autre acte constitutionnel de la transition de novembre 1998. C’est finalement la constitution de 2003 consolidée en 2006 telle que modifiée à ce jour qui, après deux mandats présidentiels, est le pacte constitutionnel le plus stable en République Démocratique du Congo depuis 57 ans.
C’est pourquoi, le GSJD tout en reconnaissant le mérite de la stabilité institutionnelle issue de du pacte républicain de Sun City, rappelle l’apport combien fondamental de Joseph KABILA, artisan de cette histoire politique sous nos yeux.
Le GSJD n’attendra pas longtemps pour lire cette histoire à haute voix et la rappeler à la jeunesse républicaine en cette période de stigmatisation et de falsification de notre mémoire collective.
Le GSJD n’attendra pas de lire cette histoire falsifiée par des écrivains belges, français ou américains en l’absence de son acteur principal et des congolais témoins directs.
Le GSJD tient cette occasion pour créer un choc en affirmant que l’histoire politique du Congo dans les 50 prochaines années reconnaitra plus qu’aujourd’hui que Joseph KABILA a été un héros silencieux, discret et dévoué pour la République.
Joseph KABILA et l’organisation des élections en temps record
L’histoire politique retiendra également que notre pays n’avait pas organisé des élections générales et au suffrage universel sur toute son étendue depuis son indépendance. Dans l’esprit du pacte républicain, sous la houlette du Président Joseph KABILA, le pays a connu deux élections en un temps record.
Chers compatriotes,
Depuis les années post-indépendance, le peuple congolais n’avait exercé dans l’apaisement, la crédibilité et la transparence le choix de ses dirigeants. Des générations entières n’étaient parvenues à imaginer un vote politique après avoir connu les dirigeants politiques imposés pendant plus de 40 ans.
Depuis 2006, les institutions issues des élections gèrent le pays dans la légitimité reconnue par le peuple. Le débat constitutionnel dans le champ politique congolais démontre que la démocratie se porte bien.
Ainsi, dans notre système politique, le souverain primaire est formellement garanti de ses prérogatives par la Constitution sous le chapitre des droits civils et politiques, à l’article 5. C’est le noyau dur des dispositions constitutionnelles qui interpelle notre rôle en tant que jeunesse républicaine et fer de lance de la stabilité institutionnelle.
Désormais cette valeur intrinsèque de la jeunesse est indiscutable à telle enseigne que son rôle prévaut sur la force des organisations à caractère politique. C’est pourquoi, notre rôle doit affecter la stabilité, la continuité, la culture constitutionnelle parce que tout doit dorénavant être fait dans l’intérêt de la jeunesse.
Joseph KABILA, acteur de l’ouverture politique
Notre histoire politique a connu des dialogues de toute nature. C’est la nécessité qui consolide le vouloir-vivre collectif dans un pays continent et multiethnique. L’histoire congolaise a été décorée des tables rondes, habituée aux consultations, envahie des concertations et des conclaves, comblée des assises, des conférences souveraines. Joseph KABILA n’a pas arrêté cette belle tradition congolaise, mais au contraire l’a consolidée en se montrant toujours ouvert aux consultations des forces vives quand le besoin se fait sentir.
Il s’est personnellement déplacé pour saluer Jean-Pierre Bemba pour encourager un adversaire ayant perdu les élections de 2006, un sens d’humilité digne d’être enseigné dans les écoles de science politique.
Joseph KABILA depuis ses 16 ans de règne n’a jamais été un homme seul. Il a été un acteur ouvert, un homme avec les autres et avec tous.
De 2003 à 2006, il a géré la République avec les composantes issues de Sun City avec les fortes personnalités politiques connues dans le paysage politique (Jean-Pierre Bemba, Azarias RUBERWA, Arthur Zahidi NGOMA, Joseph OlengaNkoy, Eugène DIOMI NDONGALA, Vital KAMHERE, Moise KATUMBI et j’en passe) ;
De 2006 à 2011, il a été rejoint par le Patriarche Antoine GIZENGA avec son PALU, suivi d’Adolphe MUZITO. Sur la même période, il a accueilli dans la majorité présidentielle les acteurs comme Olivier KAMITATU, Christophe LUTUNDULA, Gabriel KYUNGU, Pierre LUMBI, José EDUNDO, MUANDO NSIMBA ;
En 2013, à la suite des concertations nationales, le MLC avec Germain KMBINGA et Thomas LUHAKA sans oublier l’Opposition Républicaine de Léon KENGO ont bénéficié de son ouverture;
En 2016, l’UDPS a entrepris les pourparlers avec le Président Joseph KABILA pour une gestion concertée ;
De 2016 à ce jour, à la faveur des dialogues politiques à la cité de l’Union africaine en octobre 2016 et à la CENCO en décembre 2016, tous les caciques de l’opposition ont accepté et rejoint la gouvernance au titre desquels il faut citer Samy BADIBANGA, Jean-Lucien BUSA, Vital KAMHERE, BITAKWIRA, Bruno TSHIBALA, Jean-Pierre LISANGA BONGANGA, Ingele IFOTO, KATEBE KATOTO, Roger LUMBALA, etc.
Toujours ouvert, le Président Joseph KABILA ne pourrait sacrifier l’intérêt de la République sur l’autel des caprices de quelques acteurs politiques décidés à obéir à la seule logique des lobbies financiers et aux injonctions de leurs connexions occidentales.
Chers compatriotes,
Le président Joseph KABILA porte un bilan économique également flatteur.
SUR LE PLAN ECONOMIQUE
Des mesures économiques incitatives
Parmi les mesures économiques fortes, le Président Joseph KABILA a opéré une ouverture tout azimut de tous les secteurs de la vie nationale. Ainsi, les différents codes en vigueur dans plusieurs domaines ont été promulgués déjà en 2002, une année après sa prise de pouvoir. C’est le cas du :
Code minier
Code du travail
Code forestier
Code des investissements
De la loi sur les télécommunications
De la loi relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit ;
De l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements.
De l’Economie et infrastructures inexistantes
Le pays était délabré et sans infrastructures routières. Par exemple, le trajet Kinshasa-Matadi était à l’image de toutes les routes en RDC. Pour effectuer ce voyage, il fallait plus de 10 heures. Aujourd’hui en 5 heures, les deux villes ont été reliées par les travaux de 5 chantiers, issus de la reconstruction nationale et pérennisés dans la révolution de la modernité.
Ce bel exemple est illustré par le voyage par route du président de la République de Kinshasa à travers la République en 2010.
De la Coopération structurelle avec les institutions de Bretton Woods
L’économie a connu une croissance continue pendant plus 10 ans suite à cette coopération.
De la stabilité de la monnaie
Depuis le lancement du franc congolais, il a observé une régularité de son taux sur plusieurs années.
Du climat des affaires
Le cadre légal approprié a été mis en place pour rassurer les investisseurs dans tous les domaines autant que des structures de suivi et évaluation dont le CENAREC, le Climat des Affaires et l’OHADA
SUR LE PLAN SOCIAL
Des Diplômes d’Etat
Les jeunes diplômés sont désormais gratifiés des résultats après deux semaines de la passation des épreuves. Cette célérité dans le traitement des résultats a permis de corriger les dérives du système ayant occasionné dans le passé les retards récurrents pour les inscriptions à l’Université.
De la régularité des salaires
La bancarisation sera plus que jamais une avancée qui a consolidé la régularité de la paie dans l’administration publique.
De la stabilité des prix
Il ne sert pas de rappeler les inquiétudes d’antan avec l’inflation monétaire accompagnée de l’instabilité des prix des biens de première nécessité. Cette situation a trouvé sa réponse avec la stabilité du franc congolais.
De la politique sanitaire
Plusieurs centres hospitaliers modernes ont été construits et réhabilités à travers la République pour répondre aux besoins sanitaires des congolais. Nul n’est besoin de citer l’hôpital du cinquantenaire, le centre pédiatrique de Ngaliema, etc.
Chers compatriotes,
C’est pour ces raisons que, depuis le lancement du GSJD, aucune démarche politique engagée n’a emporté ma conviction républicaine, autant que celle que j’ai l’avantage de porter par mon soutien au Président Joseph KABILA.
En effet, d’une part, la détermination de notre jeunesse confère, à notre lutte politique, sa place parmi les acteurs qui oeuvrent pour la stabilité de la République. Et, d’autre part, notre responsabilité historique dans la consolidation de la constitution, est une exigence permanente.
L’exercice du pouvoir par la jeunesse doit être considéré comme un défi, au sein de la nation et partant du débat démocratique qui ne devrait donc être nullement freiné.
Par ailleurs, la jeunesse ne peut pas solder son pouvoir à vil prix et sa participation à la gestion de la République à cause des caprices de quelques professionnels politiques. Elle ne peut pas abandonner ses prérogatives citoyennes au profit de seuls professionnels de la politique ou des élus du peuple.
Par la stabilité institutionnelle, notre jeunesse doit conserver son droit fondamental et originaire d’exprimer son opinion pour renforcer son pouvoir dans la démocratie participative.
Chers compatriotes,
Pérenniser notre stabilité institutionnelle, c’est trancher avec les castes et une tendance politique qui veulent encore confisquer le pouvoir à la jeunesse 57 ans après. Ici, l’enjeu de la stabilité institutionnelle et le positionnement politique se mesurent depuis l’indépendance en 1960 aux multiples crises artificiellement créées par les acteurs politiques.
Mais la question conflictuelle c’est aussi celle de toutes les pertes en vie humaines au sein de la jeunesse à travers notre histoire. Chaque conflit a eu sa fin tragique dans le sang.
Actrice majeure dans la construction de l’histoire du Congo, notre responsabilité politique en 2017 est encore plus grande que celle des pères fondateurs de notre République pour la souveraineté nationale et internationale en 1960.
Les belles heures de l’histoire du Congo ont été écrites par la Jeunesse. Du 4 janvier 1959 à la proclamation de l’indépendance en passant par la table ronde de Bruxelles, les jeunes ont été les bâtisseurs de la République;
Qui peut évoquer notre passé sportif glorieux sans citer l’œuvre des architectes jeunes Kakoko, Mayanga, Ndaye…. ?
Qui peut parler de la chanson africaine ignorant le prestige congolais de Kallé Djeff, Seigneur Ley et les autres ?
Imaginer le Congo sans mentionner la bravoure des jeunes Kimbangu, Lumumba est une profanation contre notre mémoire collective.
Chers compatriotes,
Notre rôle des bâtisseurs de la République a connu un champ d’épines avec des pages noires remplies des pleurs, de douleurs, de sueurs et de sang;
Les Morts au sein de la jeunesse ne peuvent pas être comptés depuis l’indépendance, la deuxième république et sa Conférence Nationale Souveraine. Tombés pendant la marche pour la libération contre la dictature mobutienne et pendant les guerres de rébellion antérieures à l’accord de Sun City, instrumentalisés par les politiciens pendant les villes mortes et marches politiques, nous avons été les victimes oubliées de toutes les grandes rencontres politiques décisives de notre avenir.
Utilisée pour les intérêts égoïstes, abandonnée devant les défis, utilisée comme bouclier dans les marches politiciennes, l’histoire politique de notre jeunesse est décrite comme rivière de sang;
32 ans de dictature sanguinaire et barbare vécue sur la terre de nos ancêtres, 27 ans de libéralisation de la vie politique sans culture démocratique, plus de 10 millions des morts, notre génération brûle de détermination sans faille pour l’avènement d’un Congo grand et prospère.
Nous ne serons plus Humiliés ni sacrifiés parce que demain augure un Congo plus beau qu’avant, des jours ensoleillés et des nuits étoilées.
Nous ne serons plus trompés et amener comme des moutons mués à l’abattoir parce que nos yeux ont vu et nos oreilles ont entendu la machination contre notre avenir, celle de nos enfants et de la République.
Notre génération refuse la fatalité et la peur distillée continuellement par les thèses d’une opposition extrémiste parce que nous sommes une JEUNESSE, JEUNESSE digne de prestige et de grandeur.
Pourquoi dois-je mourir dans une marche politique imaginaire alors qu’ils voyagent tranquillement ?
Pourquoi dois-je m’offrir en spectacle pour les vieilles recettes villes mortes quand ils prennent leur café en famille ?
Pourquoi endeuiller mes pauvres parents alors que leurs enfants sont à l’abri du danger dans les grandes universités attendant de venir diriger nos enfants orphelins ?
Chers compatriotes,
La leçon à tirer me paraît simple et claire :
D’un côté, les acteurs politiques soucieux de contrôler le pouvoir et ne pas le perdre à cause de nouvelles règles de jeu, ont développé une stratégie des conflits expressifs pour éviter à la jeunesse de s’exprimer. Tantôt ils instrumentalisent la jeunesse, tantôt ils l’incitent à se prendre en charge.
Je vous assure que c’est un véritable combat politique que de reconnaitre à la jeunesse son pouvoir sur les questions politiques sensibles de son existence.
Ce combat est d’autant plus difficile ; il est devenu même un tabou à aborder que le GSJD s’emploie à lancer l’alternance générationnelle ou le renouvellement de la classe politique avec tout risque d’être incompris par les geôliers de notre jeunesse.
Notre pouvoir est confié aux ainés mais se transforme de plus en plus en une épée suspendue sur nos têtes sans voir les dividendes palpables dans les reformes à notre bénéfice.
Enfin, Chers compatriotes,
Pour cela, il faudra désormais que l’on comprenne que le pouvoir du peuple traduit par la stabilité institutionnelle n’est pas un cadeau de la part des acteurs politiques, ni une offrande attendue des députés nationaux. C’est plutôt un droit fondamental au même titre que le droit à la vie.
Tirant les leçons de notre histoire, les perspectives d’avenir sont prometteuses au grand dam du récital des incantations par les prophètes des malheurs. C’est pourquoi, ce jour, nous faisons publiquement le choix politique de la stabilité politique en nous appropriant la vision politique de Joseph KABILA pour une émergence à l’horizon 2030. Il nous revient donc de prendre nos marques et protéger la République pour éviter l’insécurité constitutionnelle exploitée par les acteurs pour leur positionnement politique.
Débout congolais,
Débout Jeunesse, nous sommes unis par un même sort pour l’avenir,
Ce jour, Prenons le plus bel élan pour l’émergence à l’horizon 2030,
A l’horizon 2030, Congo, nous peuplerons ton sol et nous assurerons ta grandeur,
A l’horizon 2030, Congo, dans la paix nous construirons un pays plus beau qu’aujourd’hui ;
A l’horizon 2030, Congo, tu seras toujours ce don béni que nous léguerons à notre postérité pour toujours.
Je vous remercie