Il s’agit de l’artésunate, imatinib et infliximab. Ces thérapies utilisées dans d’autres indications seront induits dans le protocole d’essai du traitement des malades testés positifs à la pandémie de coronavirus.
L’annonce a été faite ce mercredi 11 août 2021 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces médicaments ont, selon notre source, été sélectionnés par un groupe d’experts indépendants. Objectif : « réduire potentiellement le risque de décès chez les patients COVID-19 hospitalisés ».
Dans ce document parvenu à journaldesnations.net, l’OMS affirme que Solidarity PLUS, une plateforme qui représente la plus grande collaboration mondiale entre les États membres de l’OMS, recrutera lors de la prochaine phase de son essai, « des patients atteints de la covid19 pour tester l’efficacité de ces médicaments ». Ils ont été donnés pour l’essai par leurs fabricants, écrit l’OMS.
« Trouver des traitements plus efficaces et accessibles pour les patients atteints de COVID-19 reste un besoin critique, et l’OMS est fière de diriger cet effort mondial », a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
L’essai Solidarity PLUS implique des milliers de chercheurs dans plus de 600 hôpitaux dans 52 pays. « Je tiens à remercier les gouvernements participants, les sociétés pharmaceutiques, les hôpitaux, les cliniciens et les patients, qui se sont réunis pour le faire dans une véritable solidarité mondiale. » , a martélé le DG de l’OMS.
Grâce à cette approche, l’essai permet également d’ajouter des nouveaux traitements et d’abandonner les traitements inefficaces tout au long de l’essai, pour sauver des vies dans le monde entier.
Jusqu’ici, quatre médicaments ont été évalués par l’essai pour faire face à la crise sanitaire liée à la Covid19. Les résultats ont montré que le remdesivir, l’hydroxychloroquine, le lopinavir et l’interféron avaient peu ou pas d’effet sur les patients hospitalisés, apprend-t-on de l’organisation mondiale de la santé.
Les trois nouvelles thérapies entre autres : « l’artésunate est utilisée pour le paludisme sévère, l’imatinib pour certains cancers, et l’infliximab dans le traitement des maladies du système immunitaire comme la maladie de Crohn et la polyarthrite rhumatoïde, renchérit-t-elle.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu