Ils sont 45 combattants de l’ADF, une rébellion ougandaise sur le sol congolais, neutralisés dans la vallée de Mwalika en territoire de Beni, au Nord-Kivu (RDC). Ces rebelles sont tombés lors des bombardements lancés la soirée de dimanche dernier par des forces armées de la RDC.
Ce bilan encore partiel a été communiqué ce jeudi 12 août par le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1. « A Mwalika, l’armée a découvert à une distance d’au moins 12 km des bastions de l’ennemi. C’était à La hayé 1 et 2 », a rapporté, devant des journalistes à Butembo, le lieutenant Antony Mwalushayi.
A en croire ses propos, les assaillants planifiaient à partir de là, des attaques contre la ville de Beni et d
d’autres agglomérations. « Et ils allaient tuer la population de Rwangoma et des autres agglomérations près de la ville de Beni », a-t-il expliqué.
Pour faire face à la menace des rebelles très actifs dans la région de Beni : « Nous avons engagé nos troupes pour aller anéantir définitivement les rescapés ou d’autres blessés dans leur rang », a martelé Antony Mwalushayi.
Parmi les corps vus par les soldats au front, l’on note aussi des grands commandants de l’ADF. « La fouille continue. Je vais vous donner d’autres bilans définitifs. Et pendant ces opérations, n’oubliez pas que l’ennemi ne cesse de cacher d’autres morts et des blessés de son rang », a-t-il révélé.
L’armée encourage alors la population « à partager toujours des messages en faveur des opérations militaires » pour en finir avec cette nébuleuse rébellion citée dans des pillages, des tueries, des enlèvements des civils dans la région de Beni depuis plusieurs années. Ils ont, toutefois, élargi leurs zones d’intervention meurtrière en Ituri frontalier avec le Nord-Kivu, deux provinces sous l’état de siège suite aux violences armées et des conflits.
Djiress BALOKI/correspondant au Nord-Kivu