Une conférence de presse s’est tenue ce vendredi 1er octobre 2021 à l’INPP par l’Association des Femmes des Médias avec les journalistes de la ville de Bukavu et les membres des clubs d’écoute de Walungu, de Kabare, de Nyangezi, de Sange et de Bukavu.
Ceci dans l’objectif de dénoncer les incidents sécuritaires dont les femmes sont victimes dans certaines entités de la province du Sud-Kivu.
« Les femmes de 3ème âge sont accusées de sorcellerie, elles sont victimes de violences sexuelles (surtout les filles à partir de 12 ans) et domestiques; ce qui est une menace à l’avenir et au développement de la société », déclare tout haut Julienne Baseke coordinatrice de AFEM.
« AFEM en collaboration avec 50 membres des noyaux clubs d’écoute de différentes entités de la province du sud-kivu citées, les cas suivants d’incidents de violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) ont été enregistrées: 27 cas de violences sexuelles, 169 cas de violences domestiques, 324 cas d’accusation de sorcellerie, 4 femmes kidnappées à Lusenda en territoire de Fizi, et bien d’autres pratiques néfastes dont les femmes et filles sont victimes », poursuit-elle.
Ainsi donc, elle appelle les journalistes à traiter ces questions et à relayer toutes les informations sur les violences sexuelles et basées sur le genre dont son victimes les femmes et les filles. A la société civile d’inscrire en ordre utile sur son agenda des plaidoyés, les questions liées à la sécurité des femmes.
En se fiant aux données récoltées par ces groupes à la base, AFEM conclue que le respect des droits des Femmes n’est jusque là pas garanti dans les territoires du Sud-Kivu.
Signalons que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet promotion de la paix « Propaix », lequel va produire des feuillets périodiques sur les incidents des violences sexuelles et basées sur le genre.
Justine HULIKI/ correspondante au Sud-Kivu