Mercredi 8 février dans la soirée, le porte-parole du chef de l’état, Kasongo Mwema Yambayamba a tenu à éclairer l’opinion sur les récents événements qui touchent à la sûreté de l’Etat. Pour la Présidence de la RDC, il existe effectivement « des indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale « dans l’affaire qui a conduit à l’interpellation de François Beya, l’un des sécurocrates du pouvoir de Félix Tshisekedi.
A en croire M. Kasongo Mwema Yamba-yamba, « Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État, une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’agence nationale des renseignements (ANR). Il n’est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ces activités toutefois dans l’état actuel des choses on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».
Le Porte-parole du Président de la République qui a par ailleurs affirmé que la situation était sous contrôle, assure également que les enquêteurs sont à pieds d’oeuvre et les investigations s’effectuent à différents niveaux.
Sans dire exactement ce qu’on reproche au Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, la communication de la présidence a réaffirmé avec vigueur que les » Indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d’autres considérations de nature ou de type tribale, clanique ou régionale », pour calmer les ardeurs de ceux-là même qui tenteraient de ramener au tribalisme une question d’une telle ampleur.
Toutefois, la Présidence de la République semble avoir effleuré la question. En effet, selon son porte-parole, le processus démocratique pacifique amorcé, qui a conduit à la tête de Félix Tshisekedi à la tête du pays est un acquis « à préserver à tout prix. » Dans ce même cadre, la présidence assure qu’aucune tentative de déstabilisation des institutions démocratiques ne sera tolérée.
Grand dignitaire des pouvoirs successifs en RDC, François Beya, ce conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, assisté par les membres de sa famille, une organisation de la société civile, ne sait toujours pas de quoi on le charge, comme on l’a appris dans les médias. C’est depuis le 5 février courant que François Beya patauge dans les cellules de l’ANR. La nature sécurité et sûreté de question ne laisse pas filtré le contenu de ces auditions.
Godefroid-Nibez