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Mardi 20 février, 10h50. Les employés de l’ambassade de la République démocratique du Congo à Bruxelles ne sont pas prêts d’oublier ce moment. Une petite délégation se présente devant la porte de l’ambassade. Au premier rang, Moïse Katumbi, venu introduire une demande de nouveau passeport.
Comme tous les autres visiteurs qui se trouvent à l’intérieur du bâtiment, Moïse Katumbi est prié de patienter dans la salle d’attente. L’ex-gouverneur du Katanga patientera quelques minutes avant d’être reçu dans la pièce dédiée aux enregistrements des « fameuses » données biométrique.
Là, comme depuis son entrée dans le bâtiment, l’embarras est palpable.
Les employés de l’ambassade multiplient les coups de fil. Que faire de ce « dossier » ? « Comment l’enregistrer ? »
Finalement, une décision tombe… On ne décide pas. « Demande spéciale », évoque le préposé à l’ambassade. « Il faut que Kinshasa étudie le dossier », explique-t-il en substance. «On vous rappellera ». Moïse Katumbi n’a donc pas pu s’enregistrer… comme les autres Congolais mais il n’est pas reparti les mains complètement vides. Il a reçu le « formulaire de demande de passeport ».
L’entretien aura duré une dizaine de minutes. Dehors, quand Moïse Katumbi ressort, plusieurs Congolais(e)s présents dans la rue demanderont à pouvoir se faire photographier avec le « gouv » qui se prêtera au jeu.
Là, comme depuis son entrée dans le bâtiment, l’embarras est palpable.
Les employés de l’ambassade multiplient les coups de fil. Que faire de ce « dossier » ? « Comment l’enregistrer ? »
Finalement, une décision tombe… On ne décide pas. « Demande spéciale », évoque le préposé à l’ambassade. « Il faut que Kinshasa étudie le dossier », explique-t-il en substance. «On vous rappellera ». Moïse Katumbi n’a donc pas pu s’enregistrer… comme les autres Congolais mais il n’est pas reparti les mains complètement vides. Il a reçu le « formulaire de demande de passeport ».
L’entretien aura duré une dizaine de minutes. Dehors, quand Moïse Katumbi ressort, plusieurs Congolais(e)s présents dans la rue demanderont à pouvoir se faire photographier avec le « gouv » qui se prêtera au jeu.