Le groupe armé « Mouvement du 23 mars » (M23) a annoncé dans un communiqué officiel dimanche 10 avril, son retrait de ses positions défensives d’avant le 6 avril dans le territoire de Rutshuru, en Province du Nord-Kivu (RDC). Ces positions « sans les citées », ont été conquisent lors des récents affrontements qui les ont opposés aux soldats congolais.
D’après ce mouvement, leur démarche vise « à permettre la prise en charge de ses préoccupations et à travers un dialogue franc et fructueux avec les autorités du pays ».
Il rappelle : » qu’ils n’ont jamais eu l’intention de faire des conquêtes des espaces pour les administrer ». Et de poursuivre : « notre seule motivation est le règlement pacifique de la crise ».
Vendredi 1ier avril, le M23 également
appelé « Alliance Révolutionnaire Congolaise » avait décrété un « cessez-le-feu unilatéral » toujours dans le but de trouver une réponse à leurs revendications formulées après leur défaite en 2013.
Des combats ont éclaté depuis lundi 28 mars entre les combattants du M23 et les soldats congolais sur les collines de Runyonyi et Chanzu dans le territoire de Rutshuru. Les affrontements se sont alors étendus sur plusieurs zones entraînant ainsi le déplacement des milliers de civils vers Rutshuru-centre pour les uns, et les autres ont traversé la frontière ougandaise afin de se mettre à l’écart des hostilités.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations