Vingt-sept (27) rebelles du M23 et leurs alliés rwandais tués, deux (2) blessés du côté de l’armée congolaise. Ce bilan humain illustre les affrontements entre les deux parties dans la nuit du jeudi au vendredi 1ier juillet dans la localité de NTAMUGENGA dans le territoire de RUTSHURU (Nord-Kivu) dans l’Est de la RD Congo.
« L’objectif pour les forces armées de la République Démocratique du Congo c’était de sécuriser la cité de Ntamugenga, chose qui a été faite », indique le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 Nord-Kivu, Colonel Guillaume Njike Kaiko.
Au cours des combats, ajoute cet officier congolais : « des armes ont été récupérées sur l’ennemi par l’armée loyaliste notamment 5 armes du type AK47, un RPJ 7, mais aussi des produits pharmaceutiques, une radio Motorola, des casques et plusieurs autres effets militaires made in Rwanda ».
La situation sécuritaire demeure volatile dans de nombreuses agglomérations du territoire de Rutshuru, témoigne un acteur de la société civile. Dans le groupement de Bweza, par exemple, des combattants du M23 se livrent à des pillages, tueries, viols des civils. Ce qui pousse des familles à abandonner leurs habitations.
Samedi 25 juin 2022, dans un communiqué aux médias, l’UNICEF a parlé de « plus de 158.000 personnes dont la moitié, sont des enfants » touchées par ce calvaire depuis la fin de mars 2022, dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, Nord-Kivu.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/journaldesnations.net