« On va commencer le processus laborieux d’octroi des cartes dans les semaines qui viennent, c’est une avancée significative que nous n’avions pas vu depuis 1984 », (Patrick Muyaya)

Toujours avec une maîtrise exceptionnelle de l’art oratoire, le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a animé un briefing presse le mardi 4 juillet 2023. Il a planché autour des résultats de la gestion gouvernementale en épinglant les actifs enregistrés par la RDC.


Le porte-parole du Gouvernement rassure et salue le démarrage dans un bref délai du processus de délivrance de la carte d’identité aux congolais. Il va s’en dire qu’il a fixé le cap pour les semaines qui suivent.

En effet, d’entrée de jeu, Patrick Muyaya a abordé la question de l’opération d’identification effective et systématique sur la délivrance de la nouvelle carte d’identité qui permettra à la RDC de disposer d’un fichier général de sa population.

« Depuis 1984 dans ce pays, il n’y a pas de carte d’identité. Et vous avez suivi à la 94è réunion du conseil des ministres, le premier ministre a informé que les dispositions ont été prises pour qu’au 30 juin, nous puissions commencer le processus de délivrance de la carte d’identité. Lorsque ce processus a commencé, beaucoup étaient dubitatifs au regard de l’ampleur du sujet. Ça concerne 44 millions de personnes, pour vous donner une indication, c’est tous les pays de la sous-région réunis qui n’atteignent pas les 44 millions », a-t-il déclaré.

Patrick Muyaya a souligné qu’après mutualisation, il y a eu en amont un protocole d’accord qui a été signé sous les auspices du premier ministre entre l’ONU et la CENI et les données seront versées à l’ONU.

Et de préciser : « Maintenant, on va commencer le processus laborieux d’octroi des cartes dans les semaines qui viennent. L’opérateur qui a été recruté à propos s’y attelera avec l’ONIP pour que chaque congolais puisse disposer de cette carte ».

Très satisfait, le ministre de la communication et médias a indiqué : »
Désormais, chacun de nous pourra être identifié et toutes les données pourront être disponibles. C’est une avancée significative que nous n’avions pas vu depuis 1984″.

Christiane EKAMBO