Les forces armées congolaises ne cessent de prendre le dessus sur les combattants ougandais de l’ADF, dans la Province du Nord-Kivu en l’Est de la République Démocratique du Congo.
Ce dimanche, deux terroristes de ce mouvement sont tombés dans les mailles des soldats loyalistes dans le territoire de Beni, principal bastion de la rébellion où elle est accusée d’avoir tué des milliers de personnes sans compter d’énormes dégâts matériels.
Tous de nationalité Ougandaise, selon le porte-parole de l’armée dans la région, « les deux djihadistes voulaient se dissimuler dans la population civile » dans la localité Marume non loin du pont Lume, dans le secteur de Ruwenzori sur l’axe Kasindi-Beni, qui facilite la communication terrestre entre la RDC et les pays de l’Afrique de l’Est.
Dans une note d’information, le capitaine Antony Mwalushayi ajoute que cette opération a abouti après la mort de deux autres membres de l’ADF neutralisés le long de la rivière Talia.
Au cours de l’intervention des FARDC, 7 citoyens congolais ont été libérés du mouvement, martèle le même officier militaire, tout en martelant « une arme individuelle de type AK47 et quelques munitions ont été également récupérées au cours des échanges des tirs ».
Pour l’heure, les opérations de patrouille de combat se poursuivent sur l’ensemble du secteur opérationnel SOKOLA 1 Grand Nord. Dans la région, il faut le noter, les forces armées ougandaises combattent aux côtés des soldats congolais.
Cette coalition militaire vise les combattants cités également dans de nombreuses attaques meurtrières sur le sol ougandais. La récente attaque a couté la vie à une quarantaine d’élèves dans un lysée près de la frontière entre les deux pays.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu/journaldesnations.net