A l’époque, suivant les directives de sa capitale, il s’était abstenu lors d’un vote sur la Syrie, provoquant l’ire d’autres membres du Conseil de sécurité. De retour à New York, son état s’était dégradé et il était hospitalisé depuis peu, a-t-on précisé de même source.
La raison précise de son décès n’a pas été communiquée.
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Le Conseil de sécurité a prévu d’observer jeudi une minute de silence à sa mémoire.
L’ambassadeur français François Delattre a exprimé à l’AFP sa « très grande tristesse pour la perte d’un collègue et d’un ami à l’inépuisable gentillesse ». « L’ONU perd un grand professionnel, la Côte d’Ivoire un magnifique représentant, et la France un ami », a-t-il ajouté.
D’une grande courtoisie et d’une grande élégance, tranchant avec les tenues vestimentaires de ses homologues masculins en portant toujours un noeud papillon, Bernard Tanoh-Boutchoue était spécialiste de l’ex-Union soviétique.
Avant l’ONU, il était à Moscou depuis 2011. En 2012, il avait été chargé par les autorités ivoiriennes de représenter également son pays auprès de l’Azerbaïdjan, du Bélarus, de la Géorgie, de la Lettonie et de l’Ukraine. En 2016, y avaient été ajoutés l’Arménie, le Kirghizistan, le Kazakhstan et le Tadjikistan.
Au cours de sa carrière, Bernard Tanoh-Boutchoue avait aussi été ambassadeur en Egypte, avec également la charge du Soudan après avoir occupé différents postes dans son pays et déjà également à l’ONU.
Né le 17 juillet 1950, il était marié et avait trois enfants.
Avec AFP