Des Forces Armées congolaises affirment avoir neutralisé 4 éléments des Forces Démocratiques Alliées (ADF) vers le village de Mandumbi dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, en l’Est de la République Démocratique du Congo.
Ils sont du groupe accusé d’avoir attaqué ce mardi 2 avril 2024 la commune rurale de Mangina où ils ont tué 4 personnes lors de l’assaut et l’incendie du centre de santé de Mangodomu.
Les ADF tués sont tombés dans l’embuscade des soldats loyalistes qui étaient en route pour renforcer les troupes basées à Mangina, témoigne le porte-parole de l’armée congolaise dans cette partie du pays, Capitaine Antony Mwalushayi.
Outre ce bilan du côté de l’ADF, 4 jeunes filles prises en otage ont été libérées lors des affrontements, relate l’officier militaire aux médias.
Deux chefs de ce mouvement rebelle d’origine ougandais sont cités derrières l’attaque de Mangina. Il s’agit de Abouakas et Amigo très actifs dans le groupe actuellement affilié à l’état islamique.
Djiress Baloki/JDN-Nord-Kivu