Kin-Kiey:«Je n’ai jamais signé la charte du FCC»


Le député national Tryphon Kin-Kiey Mulumba a déposé, mardi 7 août, sa candidature à l’élection présidentielle.
Le président de « Kabila Désir » et Parti pour l’Action postule comme indépendant. Taxé de membre du Front commun pour le Congo -FCC-, initié par le Chef de l’État, cette plate-forme qui doit bientôt sortir un candidat unique,  l’ancien ministre de PTNTIC et des Relations avec le Parlement nie de n’avoir signé la charte de ladite structure.
Kin-Kiey Mulumba n’est pas membre du FCC. 

« Je n’ai jamais signé la charte du FCC », explique l’élu de Masi-Manimba (Kwilu) sur TopCongo FM à ceux qui estiment que le dépôt de sa candidature est une « indiscipline et une trahison à l’endroit » de Joseph Kabila, initiateur du Front commun pour le Congo  (FCC).

« La Majorité connait parfaitement mon opinion sur le FCC. Je l’ai exprimée très clairement à toutes les réunions ».

Kin-Kiey Mulumba « pense que le FCC est une plate-forme qui ne présente pas une offre qui soit crédible ».

Le désormais candidat président de la République constate que « déjà au niveau du gouvernement, il y a beaucoup de ministres qui n’ont pas adhéré ».

Membre de la Majorité présidentielle -MP-, Kin-Kiey Mulumba est professeur des universités. Il détient est docteur en Sciences politiques de l’université de Panthéon Sorbonne Paris.
Propriétaire du journal « Le Soft international », il a été élu député national pour la circonscription de Masi-Manimba dans le Kwilu, en 2006 et 2011.
Il a été plusieurs fois ministre sous le régime du feu maréchal Mobutu et Joseph Kabila Kabange. Kin-Kiey est le dernier porte-parole du dernier gouvernement de Mobutu avec comme premier ministre, le général Likulia (33 jours).
Lorsque le régime de Laurent-Désiré Kabila chasse Mobutu du pouvoir le 17 mai 1997, il va en exil, rejoint le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) à Goma, avant de regagner Kinshasa. Sous le gouvernement Matata I (en 2012), il a été ministre des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
En décembre 2014, il occupe le poste de ministre des Relations avec le Parlement du gouvernement Matata II.
JDN

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