Au procès, un témoin qui était avec lui la nuit de l’incendie a décrit la façon dont M. Perez avait utilisé un briquet pour enflammer des papiers à l’intérieur de la mosquée. Il a précisé que Marq Perez avait mis le feu à la mosquée parce qu’il voulait « envoyer un message ». D’autres témoins ont également précisé au procès qu’il employait souvent des insultes islamophobes.
« La condamnation d’aujourd’hui démontre que les crimes de haine raciale ne seront pas tolérés », a indiqué Edward Michel, agent du FBI en charge du dossier, cité dans le communiqué.
« Tout le monde dans ce pays a le droit de croire en toute liberté sans craindre la violence », a abondé John Gore, adjoint par intérim au ministère de la Justice.
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« Cet accusé a terrorisé la communauté musulmane à Victoria », a-t-il poursuivi.
Quand Marq Perez a appris que cette communauté avait levé de l’argent pour reconstruire la mosquée, il a confié à un témoin qu’il incendierait à nouveau la mosquée si elle était rebâtie, selon le communiqué du ministère.
L’incendie de cette mosquée a provoqué une immense solidarité internationale: plus d’un million de dollars ont été récoltés pour la reconstruire, venant de donateurs de plus de 90 pays. Elle a rouvert en septembre.
Avec AFP