Le milliardaire soudanais Mo Ibrahim, président de la fondation qui porte son nom et Alan Doss, président de la Fondation Kofi Annan qualifient les résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018 en RD-Congo d’une « défaite pour la démocratie ».
Ils estiment que le nouveau Président congolais, Félix Tshisekedi risque de souffrir de légitimité, malgré sa légalité.
Pour ce faire, les deux personnalités demandent à l’Union Africaine, l’Union européenne, la SADC et l’ONU d’exiger à la CENI la publication détaillée des résultats des élections du 30 décembre dernier. C’est ce qui ressort d’une tribune publiée ce vendredi 01 février 2019 sur le site LeMonde.fr
« C’est pourquoi nous appelons la SADC, l’UA, l’UE, l’ONU en particulier à ne pas renier les aspirations démocratiques du peuple congolais qui a voté massivement pour le changement. Il est encore temps d’insister pour que soient publiés les résultats détaillés de la CENI pour ces élections présidentielles et législatives », a-t-on lu.
« Kofi Annan a souvent rappelé que la légalité ne confère pas nécessairement la légitimité. Nous avons vu à maintes reprises des dirigeants mis en place par des manœuvres légales qui échouèrent en définitive à leur conférer la légitimité dont ils avaient besoin pour diriger efficacement leur pays, notamment en période de crise. La communauté internationale devrait s’en souvenir, au moment où elle se demande comment réagir à la crise postélectorale qui a éclaté au Congo », renseigne ce même tribune.
Journal des Nations
Ils estiment que le nouveau Président congolais, Félix Tshisekedi risque de souffrir de légitimité, malgré sa légalité.
Pour ce faire, les deux personnalités demandent à l’Union Africaine, l’Union européenne, la SADC et l’ONU d’exiger à la CENI la publication détaillée des résultats des élections du 30 décembre dernier. C’est ce qui ressort d’une tribune publiée ce vendredi 01 février 2019 sur le site LeMonde.fr
« C’est pourquoi nous appelons la SADC, l’UA, l’UE, l’ONU en particulier à ne pas renier les aspirations démocratiques du peuple congolais qui a voté massivement pour le changement. Il est encore temps d’insister pour que soient publiés les résultats détaillés de la CENI pour ces élections présidentielles et législatives », a-t-on lu.
« Kofi Annan a souvent rappelé que la légalité ne confère pas nécessairement la légitimité. Nous avons vu à maintes reprises des dirigeants mis en place par des manœuvres légales qui échouèrent en définitive à leur conférer la légitimité dont ils avaient besoin pour diriger efficacement leur pays, notamment en période de crise. La communauté internationale devrait s’en souvenir, au moment où elle se demande comment réagir à la crise postélectorale qui a éclaté au Congo », renseigne ce même tribune.
Journal des Nations