Devant l’Assemblée nationale, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, également porte-parole du gouvernement, a une nouvelle fois démontré sa parfaite connaissance du secteur qu’il dirige. Ce lundi 19 mai 2025, il a été auditionné par les députés de la commission Aménagement du territoire, Infrastructures et Nouvelles technologies de l’information et de la communication (ATI-NTIC). L’exercice a permis au ministre de répondre point par point aux préoccupations des élus, en particulier sur le fonctionnement des entreprises publiques sous sa tutelle.

Concernant spécifiquement la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), Patrick Muyaya a insisté sur la nécessité d’un budget renforcé. Il a plaidé pour une augmentation significative des moyens financiers alloués à cette chaîne publique, afin qu’elle puisse pleinement assurer sa mission de service public, notamment en matière de diffusion d’informations officielles et de valorisation du travail des institutions.
« La RTNC est un outil incontournable pour refléter les efforts des institutions, tant sur le plan national qu’international, surtout dans un contexte sécuritaire aussi délicat », a-t-il affirmé.
Le ministre a également souligné l’importance d’une stratégie de communication gouvernementale basée sur une vigilance constante. « Nous sommes dans un contexte de guerre. Même si les négociations sont en cours, nous devons rester mobilisés jusqu’au retrait total des troupes étrangères. Ce n’est pas la guerre d’un homme ni d’un gouvernement : c’est celle de toute la Nation », a martelé Patrick Muyaya.
Cette audition s’inscrivait dans le prolongement d’un exercice parlementaire entamé quelques semaines auparavant. À l’issue de la rencontre, le ministre s’est félicité de la qualité des échanges et de la compréhension manifestée par les députés.
« L’essentiel, c’est que les députés ont été mieux informés sur la situation du secteur de la communication et des entreprises sous tutelle. Il reste des sujets à aborder, mais nous avançons », a-t-il déclaré à la presse.
Christiane EKAMBO