New-York, 24 septembre 2025 – En marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a multiplié les échanges avec différents acteurs internationaux pour attirer l’attention sur la situation de son pays.

Lundi, le Chef de l’État a participé à deux déjeuners de travail, dont l’un réunissait certains des médias américains et internationaux les plus influents, parmi lesquels Fox News, CNN et The New York Times.

Au cours de cette rencontre, Félix Tshisekedi a répondu sans détour aux questions des journalistes sur la vie politique congolaise et les défis sécuritaires à l’Est du pays. Il a notamment évoqué le processus de paix de Doha, actuellement fragilisé par les violences persistantes dans les zones en conflit.

Le président congolais a accusé le Rwanda et le mouvement armé M23, qu’il qualifie d’« affidés » de Kigali, de saboter les efforts de paix par une série de massacres. Tout en dénonçant ces entraves, il a réaffirmé sa confiance dans la médiation conduite par l’administration américaine.

Le Chef de l’État a également réitéré son plaidoyer pour la reconnaissance du « génocide congolais », rappelant que « plusieurs rapports d’experts, y compris des Nations Unies », confirment la réalité de crimes planifiés à grande échelle contre les populations civiles en RDC.
Abordant par ailleurs la situation politique interne, Félix Tshisekedi a relativisé les tensions observées récemment à l’Assemblée nationale, qualifiant ces débats de « cuisine interne à la chambre basse ». Concernant ses relations avec Vital Kamerhe, il a insisté sur le fait qu’il continue de le considérer comme un « partenaire politique », à moins que ce dernier n’en décide autrement.
Ces échanges avec la presse internationale s’inscrivent dans la stratégie de communication du président Tshisekedi visant à mobiliser davantage l’opinion mondiale autour des enjeux congolais, tant sur le plan sécuritaire que politique.
Christiane EKAMBO