Interrogé sur la chaîne d’information eNCA, le porte-parole de l’unité d’élite de la police en charge du dossier, Hangwani Mulaudzi, n’a pas confirmé cette date.
« Les convocations n’ont pas encore été finalisées, nous espérons qu’elles seront finalisées et envoyées dans la semaine (prochaine) », a-t-il toutefois précisé.
M. Zuma a été renvoyé le 16 mars devant un tribunal, accusé d’avoir touché des pots-de-vin du groupe français d’électronique Thales, en marge d’un contrat d’armement géant de près de 4 milliards d’euros conclu en 1999.
Thales, qui a remporté une partie de ce contrat pour l’équipement de navires militaires, est également poursuivi dans cette affaire.
>> Lire aussi : Zuma poursuivi pour corruption en Afrique du Sud
Ce dossier à multiples rebondissements agite la vie politique sud-africaine depuis sa signature. Les charges qui y visent M. Zuma ont été abandonnées et rétablies plusieurs fois.
Il y a dix jours, le procureur général du pays, Shaun Abrahams a finalement annoncé que l’ancien chef de l’Etat serait bel et bien poursuivi dans cette affaire.
« Après examen de l’affaire, il y a des chances raisonnables de poursuivre avec succès M. Zuma », avait-il déclaré lors d’une conférence de presse, « un procès me semble la voie la plus adéquate pour régler cette affaire ».
Mis en cause depuis des mois dans une longue liste de scandales, Jacob Zuma, 75 ans, a démissionné le mois dernier de son mandat de président sous la pression de son parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir).
Avec AFP