Dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), le bilan de la récente attaque meurtrière attribuée à la rébellion ougandaise de l’ADF a évolué. Il est passé de 20 à 29 morts, et 7 maisons incendiées. Le village Kitshanga du territoire de Beni qui a été la cible dans la nuit du dimanche à lundi 13 novembre 2023.
Le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, Capitaine Antony Mwalushayi parle de 20 civils lâchement abattus, un capitaine de l’armée loyaliste est tombé également au cours de l’invention après les exactions de l’ennemi.
Le militaire s’appelle Ambelu Jean. « Il a été tué par la balle de l’ennemi. Ce vaillant officier est tombé sur le champs d’honneur pour défendre la population », fait savoir le Capitaine Antony.
Du côté de l’ADF, un des groupes affiliés à l’état islamique MTM/ISCAP, le commandement de l’armée congolaise dans la région évoque 8 morts.
Au cours de la riposte, les forces armées congolaises ont libéré des civils pris en otage par les assaillants. Les opérations de traque se poursuivent vers la localité de Labiya.
A la suite dudit massacre, de nombreuses personnes ont quitté depuis le matin de lundi le village de Kitsanga vers la cité frontalière de Nobili en vue de se mettre à l’abri des exactions de l’ADF actif dans le territoire de Beni et une partie de l’Ituri. Sur ce, l’armée rassure que : « des dispositifs sécuritaires ont été mis en place pour empêcher les islamistes MTM/ISCAP de s’infiltrer parmi les déplacés ».
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net
