Les forces armées congolaises dressent un bilan de 18 personnes blessées dont 3 gravement au cours d’une nouvelle explosion à la bombe le soir de mercredi 25 janvier en ville de Beni, au Nord-Kivu, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
L’engin explosif a été placé par un suspect près d’un moulin en cellule Macampagne au quartier Kalinda dans la commune Mulekera.
Récit de l’armée
Le porte-parole de l’armée congolaise a, enfin, fixé l’opinion au sujet de l’incident sécuritaire collé aux rebelles ougandais de l’ADF, forces démocratiques alliées très actifs dans la région de Beni, et dans une partie de la Province de l’Ituri.
« Il y a un Papa qui est venu avec un colis contenant des cossettes de manioc comme pour faire moudre ça. Il y avait deux machinistes, l’un à l’intérieur, et l’autre à l’extérieur. Mais, malheureusement, ce monsieur était un membre effectif du mouvement ADF/MTN, et dans ce sac il y avait un engin explosif improvisé. Laissant le sac, auprès du deuxième machiniste, il a promis qu’il devrait rentrer parce qu’il a oublié quelque chose. Quelques minutes après son déport, le pire est arrivé », relate Capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole de l’armée congolaise dans la région.
A ce stade, toutes les victimes poursuivent des soins médicaux dans des structures sanitaires. Leur santé n’est pas à craindre, rassure cet officier militaire qui relai des propos des soignants.
« Jusque-là, nous n’avons pas enregistré de décès parmi les blessés. Nous venons de faire des tours dans des structures sanitaires où sont internés les blessés, il y a 3 blessés graves, et 15 blessés légers », ajoute M. Antony.
Des attaques à la bombe se multiplient du jour au jour dans la région de Beni. La plus précédente attribuée à l’ADF dimanche 15 janvier, a été déplorée dans la cité de Kasindi, frontalière avec l’Ouganda. L’armée congolaise avait communiqué un bilan provisoire de 14 morts, et 63 blessés parmi lesquels identifié comme Kamikaze, c’est-à-dire, l’auteur probant dudit attentat suicide.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu/ journaldesnations.net
