Tabassé par un membre de la brigade estudiantine, un étudiant de l’UOB décède à Bukavu

Jean-Paul Rusumba Birhakabulirhwa étudiant de troisième année de graduat en droit à l’université Officielle de Bukavu, UOB, a trouvé la mort ce samedi 02 avril 2022 après avoir reçu des coups de la part d’un autre étudiant membre de la brigade estudiantine.

Tout part de la manifestation des étudiants de l’UOB qui réclamaient l’affichage des frais académiques après que ces derniers soient majorés par le comité de gestion de cette université.

Selon le témoigne d’un étudiant qui était sur place, la brigade était aux portes d’entrée de ce bâtiment pour barrer le passage aux autres étudiants qui manifestaient. Ces derniers ont réussi à s’introduire dans les enceintes de l’UOB, voulant même y brûler des pneus et la brigade s’est interposée.

 » La situation est redevenue calme et les manifestants ont été reconduit à l’extérieur de l’enclos. Quelques minutes après, Jean-Paul Rusumba s’est glissé encore une fois dans ce bâtiment lorsque la brigade lui a couru après. Dans sa fuite, il s’est cogné sur le dalot qui soutient le drapeau lorsque qu’il a été attrapé et tabassé par les membres de la brigade jusqu’à perdre connaissance. Toutefois, les brigadiens l’ont conduit à la Clinique de l’ISTM/Bukavu. Et le service hospitalier annoncera son décès », déclare cet étudiant.

La victime a reçu des coups de bâton au niveau de la tête et sur tout le corps. Situation qui aurait conduit à sa mort, regrettent nombreux étudiants. Ils condamnent cette façon d’agir de la brigade estudiantine de l’UOB et demandent que justice soit rendue.

Notons que le sort de l’étudiant qui a commis cet acte qualifié de criminel par d’autres étudiants n’est pas encore connue. L’enquête se poursuit .

Rappelons que c’est depuis le début de cette année académique que les étudiants de l’UOB ont constaté que les frais académiques ont été majorés. C’est ainsi qu’ils ont commencés à manifester en date du vendredi 1er avril 2022 pour exiger la diminution de ces frais.

Justine NTAMWENGE/ Sud-Kivu/ Journal des Nations