Quatre-vingt dix pourcent du bâtiment de l’hôtel de la poste a pris feu la nuit du mardi 14 septembre 2021. Cet incendie qui a pris fin aux environs de 3 heures de ce mercredi 15 septembre a causé des dégâts matériels énormes, par contre aucune perte en vie humaine n’a été signalée.
Le bilan provisoire de cet incendie fait état de: 85 secrétariat public brûlés, 19 églises, 32 centres de formations professionnelles, 4 Universités, 4 Instituts supérieurs, 12chaînes de radios et télévisions, 25 restaurants, 5 garages automobiles, 17 studios de musiques, 103 cabinets d’avocat, 3 cabinets de ministres provinciaux, 1 centre de capture passeport ETC.
« Nous venons de tenir une réunion avec le procureur et l’ensemble du gouvernement provincia. Nous allons avoir des éléments d’ici quelque temps pour faire un bilan définitif après que la commission d’enquête ai déterminée les causes de l’incendie », déclare tout haut le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi lors de sa descente sur le lieu.
Par ailleurs, il a promis de prendre des mesures conservatoires. « Mais en attendant, nous prenons aussi des mesures conservatoires. C’est-à-dire aujourd’hui, nous allons sceller cet endroit pour sauver les personnes qui tenteraient d’y retourner pour travailler ».
Il poursuit en disant: » Je dois compatir avec les personnes qui ont tout perdu ici. Nous pensons aux chaînes de radios et télévisions, aux opérateurs économiques qui travaillaient à la poste. Nous pensons surtout à la RTNC notre média d’Etat qui est aujourd’hui réduit au silence et je pense qu’il faut des mesures urgentes pour que des solutions paliatives ».
Le gouverneur conclut que les plus hautes autorités sont au courant de cette situation et que le dossier aura toute l’attention au niveau provincial et national. Par ailleurs, Théo Ngwabidje a appelé la population à plus de responsabilité et à ne pas se fier aux informations publiées dans les réseaux sociaux.
Signalons qu’il ne s’agit pas de la première catastrophe qui décime la poste de la ville de Bukavu. Pareille situation s’y est produite dans les années 2010.
Justine HULIKI/correspondante au Sud-Kivu