Burkina-Faso : le Président Kaboré honore les journalistes au FILEP

À gauche, Stanis Nkundiye SG du syndicat national des professionnels de la presse de la RDC et à droite, le Président du Burkina-Faso, Rock Marc Christian Kaboré.

La 7ème édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse -FILEP- a débuté ce mercredi 8 novembre 2017 à Ouagadougou capitale du Burkina-Faso. Ce festival unique en son genre est organisé par le Centre National de presse Norbert Zongo –CNP/NZ-. Environ, 200 journalistes et défenseurs des droits humains venus de 26 pays de l’Afrique participent à ces assises qui vont se clôturer le samedi 11 novembre par un concert des artistes Burkinabé.
«Défis sécuritaires en Afrique : Rôles et Responsabilités des médias » est la thématique de réflexion de cette année. Face à la montée du terrorisme et de toutes les formes d’extrémismes dans le monde, les responsables du Centre national de presse Norbert Zongo, sous la coordination du communicateur et réalisateur Abdoulaye Daillo ont décidé d’aborder la question et de mener une réflexion collective sur les contributions des médias et des citoyens pour éradiquer ou à défaut réduire l’hydre du terrorisme à des proportions moins destructives pour nos populations.
Au terme des interventions de la première journée sur le terrorisme dans les Etats africains, cas de la Mauritanie, du Niger et du Mali, les participants ont été conviés à un dîner offert par le président du Faso, Son Excellence, Rock Marc Christian Kaboré.
Lors de la 6ème édition du FILEP, avec pour thème « la contribution des médias aux changements politiques en Afrique », les journalistes présents ont vécu le coup d’état « le plus bête du monde » perpétré par un général Félon. La résistance du peuple Burkinabé contre ce coup d’état a été amplifiée par le travail intense des festivaliers de cette édition qui ont relayé sans relâche l’ambiance qui a prévalu lors de la débâcle de la population.
Dans une ambiance conviviale, le président du Faso a honoré ces hommes et femmes activistes des droits humains et journalistes par la remise d’un certificat à chacun d’eux. Du côté de la RD-Congo, Stanis Nkundiye, secrétaire général du Syndicat National des Professionnels de la Presse-SNPP- a figuré sur la liste en recevant également des mains du président du Faso, la palme honorifique qui rend hommage à tous les confrères journalistes qui ont participé en septembre 2015, par leur professionnalisme au succès de la résistance au Burkina-Faso.
Dans son mot aux participants du FILEP, son Excellence, le président du Faso a déclaré : « C’est clair que la cohabitation entre les médias et le pouvoir, est comme les dents et la langue : on se mord de temps en temps, mais on est obligé d’être ensemble ». Donc de ce point de vue, je voudrais dire que nous nous battrons toujours pour que la liberté de la presse et d’expression soit respectée parce que, quelque soit les mots avec lesquels on soulève les problèmes et les préoccupations, je pense que l’intérêt qui est recherché, c’est de faire en sorte que nos pays avancent et que l’Afrique avance, a-t-il poursuivi.
Et sur un ton plutôt amical, le président Rock Marc Christian Kaboré a invité la presse à plus de professionnalisme pour contribuer à l’éclosion d’une Afrique nouvelle.
Christiane EKAMBO depuis Ouagadougou

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